• 220703_MaMarmotte

     La Marmotte 3 juillet 2022

    Toujours avoir un objectif en tête !!!

    N ayant jamais fait la Marmotte voila que cette annee celle ci me trotte dans la tête et en plus Dominique est interessé. Un projet de taille mais avec un entrainement efficace...pourquoi pas!!!

     Seulement impossible de s'inscrire les places ont été prises d assaut. Didier a eu plus de chance il a pu obtenir son sésame ..

    Qu'à cela ne tienne nous échafaudons un plan et prendrons le départ a Rochetaillée !!!

    Mais en mai dernier, coup de chance une amie me cède son dossard..Je participerai donc sous une autre identité.

    Une semaine avant l'épreuve une gastro a mis en doute ma participation...

    Mais la veille du depart, en compagnie de Georges, nous partons pour l'Alpe d'Huez récuperer le dossard. Au pied, nous croisons Seb et Isa qui venaient de gravir l'Alpe et partaient à l'assaut de la Berarde. Nous repartons et un peu avant la Garde nous rencontrons Pascal Martin qui rejoignait Auris....

    Et le jour J est arrive ! Heure H...

    Evidemment stress pré-départ!!! Il y a foule! La boule au ventre et la gorge sérrée je me dirige vers mon sas de depart .

    Un p'tit coup de fil pour encourager Didier qui est déja sur le depart.

    Je franchis la ligne de départ à 7h45.

    Comme toujours les cyclos partent comme des balles sur la grande ligne droite qui mene

    a Rochetaillee. Je m'etais fixe un plan, à savoir ne jamais me mettre dans le rouge .... une multitude de vélos me depasse à tres vive allure.. tant pis..!!!! certains se prennent vraiment pour des pros....

    J arrive à Allemond puis les lacets du Verney.

    La montee du Rivier se passe sans probleme. Tranquillou je double une grande quantite de cyclistes. Prudemment je descends la pente à 12 % , (ce qui nest pas le cas pour taus), et en prevision de la remontee je change de plateau. Taus n ont pas eu ce reflexe... résultat des chutes, des accrochages, je slalome pour, moi aussi, éviter la chute! Il y a déja une ambulance pour porter secours à une personne.

    J arrive au barrage de Grandmaison et je croise des dossards bleus, ceux qui sont partis a 7h15..

    Cela m'encourage!!

    Col du Glandon temps de passage 2h1Smn... Un bref arret au ravito pour remplir mes gourdes ( dont une avec du coca...grosse erreur et prendre une collation.

    La descente est neutralisee donc pas de stress avec le chrono, pour moi qui descend comme un pied. Les virages sont securisés par des benevoles et nous obligent a ralentir. Malgre cela l'ambulance est la, un gars ensanglante git au sol!!!.

    Lentement mais sûrement j arrive a St Etienne de Cuines. 24 km a parcourir pour atteindre St Michel de Maurienne. J essaie de m'inserer dans un groupe mais la cadence est trop rapide... Toujours en tete de ne pas me mettre dans le rouge. Je roule seule et au bout d un moment je sens une presence dans ma roue et ce, pendant 4ou 5 bornes. Arrivée a St Jean de Maurienne le gars prend le relais et m'emmene jusqu'à

     St Michel.

    Nouveau ravito.. je remplis mes gourdes et mange mon sandwich au jambon. Je suis plutot sereine pour attaquer le Télégraphe. A l'aise dans la montee j'eprouve une

    certaine satisfaction car je viens de doubler des cyclos partis en premiere ligne. J arrive

    au col et decide de poursuivre puisque je suis en forme. J arrive a Valloire traverse la pente

    du village et juste avant le pont une contracture à la jambe gauche m'oblige a

    stopper. Je detends les muscles et repart pour attaquer la forte pente qui mene au Verneys où un ravito nous attend.

    II y a beaucoup de monde et arriver jusqu au buffet est tres sportif!!!

    J'avale goulument chips oranges banane et m'hydrate un maximum.

    II est environ 13 hres lorsque je remonte sur la selle. Rapide calcul je devrais arriver au sommet du Galibier au plus tard vers 14h30!!! C'etait sans compter sur les crampes qui se sont manifestées à

    plusieurs reprises!!!

     

     Nouvel arret à Plan Lachat pour decontracter les muscles. Je commence a

    paniquer !!! Comment vais je arriver au sommet? Je repars affronter les 8 kms restants aux effrayants pourcentages !

    Je fais de nombreuses haltes. Je vide une gourde..... et je souffre.

    J'arrive tant bien que mal jusqu'au tunnel !!! Je m arrete pour etirer les muscles.Allez !!! plus que 1 km avant le sommet. La derniere difficulte avant le col se deroule bien. Collation rapide au sommet avant d entreprendre les 8 kms de descente jusqu'au Lautaret. En roulant je sens des tensions et des petites douleurs au niveau des mallets et des cuisses.

    Je stoppe a nouveau et là, des jambes de bois. J'ai même eu du mal a descendre du vela. Que faire? Si je souffre egalement en descente !!! Puisque nous logeons aux 2 Alpes, je vais aller jusqu au barrage du Chambon et a l'intersection j appellerai Georges....

    Je mouline un maximum pour soulager et detendre les muscles . J arrive au

    barrage...Nouvelle interrogation..trop bete d abandonner. Je vais au mains tenter le Marmotton.... je passe le Freney d Oisans, la rampe des Commeres et arrive sur la grande ligne droite ou je prends la roue d un groupe qui me conduira sans encombres jusqu'au pied de l'Alpe.

    Nouveau ravito ou des cyclos hagards se

    posent sans doute la meme question que moi . Continuer ou arreter?

    Un gars vomit à plusieurs reprises. J ai failli

    en recevoir sur les pieds. II est environ 17hres. Trop bete d abandonner. J appelle Georges....qui me croyait arrivée..La voix nouée je lui expose le probleme . J en ai au

    mains pour 1 heure et demi !!! II m encourage a continuer. J aborde les 2 premiers virages

    avec souplesse depassant des cyclos extenués. Il fait 31° !!!! Certains sont couchés limite comateux,

    d'autres avachis sur leur velo !!!! Mais quelle galere !!! A nouveau je sens un titillement dans les jambes je

    stoppe net. Je m etire et me masse sans grand resultat . II faut que j arrive à la

    Garde...La route sera mains pentue et c;a ira mieux. Au prix d'un immense effort je repars et arrive au point d eau. Je pose mon velo sous le robinet!!! Un gars me demande si je veux le nettoyer. Que c est bon I eau fraiche ! !!! Plus que 10 kms. ça irait super bien si je n avais pas ces crampes. Je repars. Virage apres virage je regarde le chrono.. je n avance plus. Nouvelles crampes, nouvel arret

    . Je trempe les pieds dans une cascade je me mouille la nuque je me masse ... je n y arriverai pas !!! Je repars. A 5 km de l'arrivee. Nouvel arret. J ai les larmes aux yeux. De douleur et de depit. Non c est trop bête. Il me faut atteindre l'arrivee coûte que coûte. Je decide de marcher à cote de mon velo sur

    quelques metres. Mes muscles se détendent. Je remonte sur le velo jusqu au virage 2. Et brusquement... tétanisee. Je ne sais meme pas comment je suis descendue du vélo

    Je m allonge, je gemis, je pleure .J essaie de me relever. Mais les muscles des cuisses se crispent. Mes mallets se durcissent. C est fini,!!! J appelle Georges . "'Viens me chercher"

    "Mais tu es où??? " Je sanglote... Virage2"

    J ai honte. Les cyclos, à l'agonie, tout comme

    moi, me regarde ...

    "II te reste 2 kms, même a pied, ii faut que tu passes la ligne d arrivee "

    Encouragée j essaie de me relever...le calvaire !!! Je recupere le velo et commence

    à marcher sur 100 où 200 metres... Je passe

    à pied ( une premiere!!!) devant le  photographe.... il m'encourage et me felicite...effet placebo? Je remonte sur le velo et termine le km 500 qui me restait en passant les dernieres bosses sans peine. Je franchis heureuse et satisfaite la ligne d arrivee et surtout j 'apprecie la medaille que I on me passe autour du cou.

    Dans la souffrance et la douleur j'ai fait la Marmotte.

    Resultat ne courant pas sous mon identite et dans ma categorie,

    j'aurai du être en F65 mais classée dans les F 50 : 16/37

    2983° classement general ;11heures 16 temps total.

    Et surtout j aurai pu rapporter au club une medaille de 1ere place dans la categorie F60 je suis arrivée 20 mn avant la premiere.

                                 

                                 Marie-Thé

     

     

     

     

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    Sortie « Marmotton » du 02/07/22

    Tout est parti d’une proposition de Dominique sur le forum : faire le parcours de la Marmotte la veille de l’épreuve officielle. Spontanément, je me dis que ce n’est pas pour moi. Sans étaler ma biographie de cycliste en herbe (qui de toute façon n’est pas bien épaisse), j’ai un an et demi de vélo derrière moi, il y a un an je bouclais mon premier 100km/1000m de D+. Depuis ce printemps, au gré des randonnées avec le club, je bats quasiment chaque semaine mon record de distance et de dénivelé (à peine 3000m, ce qui est déjà inespéré), et pas souvent dans un grand état de fraîcheur. Et je ne suis pas peu fier d’en être arrivé là aussi vite, sans l’USSCT j’en serais très loin d’ailleurs.

    D’autre part, la Marmotte, c’est 5000m de D+ et un enchaînement terrible Glandon-Galibier-Alpe d’Huez, bref une cyclosportive XXL qui nécessite une préparation intense et minutieuse, même pour des cyclos bien plus expérimentés. En observateur assidu de ce que mon Pascal M s’inflige semaine après semaine en préparation de l’Etape du Tour 2022, j’ai bien conscience que ce genre d’épreuve ne se prend pas « les mains en haut du guidon ».

    Bref, ce n’est pas pour moi et c’est une folie.

    Mais insidieusement, la petite graine est semée. L’expérience et la présence rassurante de Dominique, les encouragements de René, la perspective d’aller explorer ces routes de haute montagne légendaires, sans autre ambition que d’aller au bout…la raison ne l’emporte pas et je me décide à me lancer dans ce truc un peu fou. Cela va me stresser une bonne partie de la semaine précédant la sortie.

    Samedi 2 juillet, 6h du matin, parking au pied du barrage du Vernay à Allemont. Je retrouve Francis, qui s’est lancé lui aussi dans l’aventure, avec une appréhension assumée. Il a l’expérience d’un BRA, se connaît bien et a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas l’Alpe en fin de sortie, son objectif est le sommet du Galibier.

    Dominique s’est garé à l’Alpe et doit nous retrouver au croisement de la route qui descend de Villard Reculas. Francis reçoit un message : Dom a crevé dans la descente. Il nous rejoint à 6h30, et nous pouvons enfin démarrer au complet. A peine 500m plus loin, un bruit d’éclatement nous arrête. Dom vient à nouveau de percer de l’arrière ! Après investigation, le flanc du pneu est déchiré…Dominique est dans tous ses états, entre colère, dépit et déception. Impossible pour lui de se lancer dans l’aventure dans ces conditions. Il se résout à une réparation de fortune pour atteindre Le Bourg d’Oisans, et attendre l’ouverture d’un vélociste pour changer son pneu. Francis est hésitant, je l’encourage à y aller, après tout, maintenant que nous sommes là, il serait dommage de faire machine arrière.

    C’est donc avec une heure de retard par rapport à l’horaire planifié que nous nous lançons dans la vallée de l’Eau d’Olle, très tristes de laisser là notre ami Dominique, à l’initiative de ce projet. Il fait frais et nous sommes encore loin de profiter du soleil qui n’illumine que le haut des sommets de Belledonne. 

    Les premières pentes du col du Glandon règlent rapidement le thermostat d’ambiance. Un cycliste nous double en danseuse, lancé comme une balle. De mon côté je m’astreins à respecter un principe de base : braquet calé sur un rythme souple, plus un pignon à gauche. Il me faudra oublier tous mes repères habituels pour espérer durer. Ainsi, le 36x34 que je n’avais jamais utilisé est mis rapidement à contribution sur les nombreux passages à 9-10% jusqu’au Rivier d’Allemont. Nous y trouvons pour la première fois le soleil, furtivement, avant de plonger dans la courte descente qui nous mène vers la partie la plus difficile du col, cinq bornes à 9% de moyenne dont plusieurs rampes marquées. Quelques grands lacets permettent de relancer jusqu’au barrage de Grand Maison.

     La fin du col est magnifique, avec la lumière du matin sur les alpages peuplés de marmottes (j’en ai compté douze au passage !), un dernier coup de collier en tournant à gauche à la bifurcation de la route de la Croix de Fer et nous voilà en haut.

    De jeunes gens préparent un ravito pour la Marmotte en version longue (sur deux jours), qui doit passer par là un peu plus tard. Jusqu’ici tout va bien, j’ai l’impression d’avoir bien géré cette montée, mais faute de repères à ce niveau, seule la suite me le confirmera.

    Nous basculons dans la descente, où les freins sont fortement sollicités notamment dans les premiers kilomètres pentus et tortueux, et nous quittons la haute montagne pour retrouver les sous-bois et les premiers hameaux surplombant la vallée de la Maurienne. Place à la longue transition, essentiellement en faux plat, jusqu’à Saint Michel de Maurienne. Je prends la tête en essayant de réguler une bonne allure sans griller trop de cartouches. Ce passage n’est pas des plus agréables, avec un fort trafic routier et de nombreuses zones de travaux. On est loin de la quiétude des alpages. Avant même l’arrivée à St Michel et le pied du Télégraphe, les sections de faux-plats se font plus nombreuses et ne permettent plus de récupérer…

    Enfin nous pénétrons dans le bourg, et aussitôt à droite, les panneaux annoncent la couleur avec la double lame Col du Télégraphe et Col du Galibier, à 35km…Le col du Télégraphe, dont j’avais entendu dire qu’il était roulant, me surprend par un pied plus pentu qu’attendu. L’arrivée dans les sous-bois coïncide avec un profil plus régulier (autour de 7%) entrecoupé de quelques rebonds nécessitant un peu de relance. Là encore, je cherche à trouver un rythme raisonnable et le plus régulier possible. L’ascension est agréable et l’ombre est appréciable, alors que la température commence gentiment à grimper en cette fin de matinée. Alors que nous étions absolument seuls dans la montée du Glandon, les cyclos sont ici bien plus nombreux et nous doublons de nombreux étrangers venus se mesurer aux cols alpestres légendaires. Comme dans le Glandon, Francis n’est pas très loin derrière et nous faisons une montée assez homogène. Une première alerte m’interpelle dans les deux derniers kilomètres, ou mes relances en danseuse manquent de nerf. Au sommet, c’est l’embouteillage de vélos et de motos.

     Nous ne nous attardons pas et basculons pour les quelques kilomètres de descente qui nous séparent de Valloire. Arrivés dans la station, nous trouvons un petit bar ombragé en face de l’église pour la pause casse-croûte.

    Elle est bienfaitrice, et à la descente du vélo je sens descendre dans les jambes la fatigue des cinq heures de selle et surtout du dénivelé déjà avalé. J’essaie de profiter de l’instant présent, du charme des lieux et du spectacle de la longue file de deux roues, motorisés ou non, qui monte vers le Galibier comme en pèlerinage. La parenthèse enchantée se termine, et une fois les gourdes remplis à une fontaine toute proche, il est l’heure d’attaquer le monstre. Francis part en tête, et j’ai un mal de chien à me remettre en route dans le long bout droit à la sortie de Valloire. Le soleil cogne et je transpire à grosses gouttes dès les premiers hectomètres. Je recolle à la roue de mon coéquipier quand la pente s’adoucit sur un replat bienvenue d’une poignée de kilomètres, puis la route se braque à nouveau à 14km du sommet. Je passe Francis et désormais chacun doit trouver son rythme pour gérer au mieux la probable heure trente d’effort qui nous attend.

    La chaleur me fait souffrir toujours plus et je sens la gamberge arriver. Je mets tout à gauche pour passer en mode économique. Malgré tout, je remonte doucement la longue procession de cyclistes et me dis que nous sommes tous réellement en souffrance ; cela ne me rassure pas pour autant.

    Les kilomètres passent lentement, et le paysage s’ouvre sur un amphithéâtre grandiose. A ma droite, un aigle royal plonge dans le vallon, spectacle magnifique qui me fait oublier la souffrance pour quelques instants. Panneau des 10km, Plan Lachat apparaît un peu plus haut. Je sais que le kilomètre qui vient sera mon dernier répit, et je le traverse à l’économie sans remettre de braquet. La ferme de Plan Lachat laissée à gauche, un lacet nous conduit au pied d’un mur effrayant. Le vent est maintenant de face et je l’accueille avec bonheur car il rafraîchit ma carcasse surchauffée. Devant moi, des cyclistes qui zigzaguent, donnant l’impression de somnambules qui se battent avec leur monture. Plusieurs mettent pied à terre. Je souffre énormément, moi aussi je me bats pour emmener comme je peux mon 34 dents, c’est désespérant. A partir de maintenant, je vais pédaler avec la tête. Je m’allège déjà d’une contrainte : l’Alpe d’Huez ne sera pas pour aujourd’hui. Plus qu’un seul objectif, arriver en haut, ce qui me paraît déjà surhumain. J’ai l’impression qu’une éternité passe entre chaque panneau kilométrique. Le paysage, grandiose et sévère, concourt à ma détresse, je me sens petit et vulnérable face à cette nature puissante et implacable. Arrive le moment fatidique où je me demande ce que je fais là, pourquoi avoir choisi ce sport aussi ingrat…je perds un peu la notion du temps et continue de tourner les jambes en mode automatique.

    Passage au lieu-dit Les Granges, la pente est censée s’adoucir quelques hectomètres mais je ne m’en rends pas compte. Je lève la tête et aperçois le haut du col et sa foule multicolore : mon mental en prend encore un coup, tellement le sommet paraît encore inaccessible. Je rebaisse la tête, le nez sur mon compteur. J’en suis maintenant à tenir jusqu’au prochain vélo que je rattrape, puis le suivant, dix mètres après dix mètres. C’est fou, malgré ma détresse je me rends compte que personne ne m’a doublé depuis Valloire, personne n’est épargné par cette souffrance. Au détour d’un lacet j’aperçois Francis à peine 100m derrière, il est en train de revenir sur moi. Je suis soulagé et content de le voir encore dans le coup. A trois kilomètres, mes doutes s’amenuisent, je ne vais plus lâcher maintenant. Une fois passé devant l’entrée du tunnel réservé aux automobiles, je m’engage avec soulagement dans la dernière rampe, dans laquelle je retrouve un semblant de plaisir. Arrivé là-haut, je pose le vélo, me rapproche de la borne pour guetter l’arrivée de Francis qui n’est pas loin derrière.

    Les photos souvenirs prises, et le temps d’apprécier un panorama à couper le souffle (c’est le cas de le dire), nous décidons d’aller nous poser au bar-refuge quelques hectomètres en contrebas, à la sortie du tunnel côté Lautaret. J’engloutis un Perrier tandis que Francis apprécie son Coca. J’ai l’impression d’être déshydraté car rien n’étanche ma soif.

    Nous quittons les hordes de motard posées là pour dévaler la descente vers le Lautaret. Nous doublons une file de voiture freinée par un fourgon qui roule au pas. Nouvelle pause au Col du Lautaret pour remplir les gourdes. La Meije est toujours aussi impressionnante vu d’ici. Nous repartons pour de bon pour une nouvelle transition dans la vallée, cette fois-ci en descente. Les premiers kilomètres défilent vite, avec quelques passages inconfortables dans les tunnels mal éclairés, puis il faut recommencer à pédaler avec le sempiternel vent de face qui souffle dans la vallée de l’Oisans.

    A hauteur du lac de Chambon, une petite bosse anodine fait mal aux jambes, une deuxième après le Freney encore un peu plus, j’ai l’impression d’être un sprinteur arrêté dans un pont de chemin de fer…je récupère la roue de Francis plus bas et nous nous relayons dans les 15km de bouts droits qui nous séparent d’Allemont et qui nous paraissent interminables avec le vent de face qui a encore forci. Au passage du rond-point de Bourg d’Oisans, Francis me demande malicieusement si je ne veux pas tourner à droite…et non Francis, on finit ensemble et ce sera très bien comme cela. Nous croisons de nombreux groupes de cyclistes qui sont là pour la Marmotte, ça sent la veillée d’armes…

    Nous arrivons essorés au parking d’Allemont. Francis, empli de doutes au départ, semble bien content de sa journée. Pour ma part, j’ai besoin de prendre un peu de recul sur cette sortie dantesque. Finalement, elle est d’une logique implacable et me remet à ma place. Il n’y a pas de miracle en vélo. Probablement qu’un peu plus tard, j’aurai tout loisir d’apprécier un peu plus ce que je viens d’accomplir. Sur le moment, j’en suis à toucher du doigt ce qu’il me manque pour pouvoir encaisser une sortie de cet acabit sans subir autant et pour y trouver un maximum de plaisir. Et c’est riche d’enseignements. Un grand merci à Francis pour m’avoir accompagné dans ce périple, et à Dominique pour m’avoir poussé dans cette aventure qui m’a beaucoup appris.

    Matthieu

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    Randonnée « Virée en Vercors – Souvenir Dubois Jacob » - 25/06/2022

    Dernière randonnée officielle au programme avant la trêve estivale, la « Virée en Vercors » organisée par nos voisins de Seyssinet présente des parcours des parcours nettement plus abordables que ceux affrontés ces dernières semaines. Le plus « corsé », plébiscité par le plus grand nombre, atteint à peine 130km pour un gros 2000m de dénivelé. A tel point que Didier R et Jocelyn, présents au point de rendez-vous de 6h, s’orientent vers un tour du Vercors bien plus copieux (plus de 200km et quasiment 4000m D+).

    Pointage des forces en présence : les quatre superwomen habituelles (Emilie, Françoise, Sandrine, Véronique), leurs deux gregari du jour (Robert et Louis-Eric), et le groupe 1 quasiment au complet (Dominique, Francis, François, Loïc, Pascal L, Santo, Sébastien et Thierry). Emmanuel et Nathalie nous rejoignent au départ de Seyssinet.

     

    Le premier tiers du parcours aurait pu ressembler à ces longues étapes de transition de première semaine du Tour de France il y a quelques années : un transfert monotone en peloton en mode pépère jusqu’à Vinay par la digue.

    Mais cela, c’est sans compter les ressources insoupçonnées du groupe pour mettre de l’animation. Avant même d’atteindre Fontaine, Seb prend les devants et fixe le premier tempo à 33-34km/h. Derrière ça embraye ! Je n’ai pas le temps de regarder qui prend les roues, mais j’ai l’impression que globalement ça suit en file indienne. Après Noyarey, la piste commence à être jonchée de feuilles et de branches, témoins des orages des jours précédents. Logiquement, Seb est relayé…par Thierry. Et là, tel que je le connais, pas de demi-mesure : le compteur continue à grimper. Louis-Eric, qui n’a visiblement pas prévu de s’économiser pour la suite, envoie les watts à son tour. J’ai la sensation que derrière ça fait l’élastique. Cela devient sportif car les débris sont de plus en plus nombreux sur la chaussée. Je profite du passage sous le pont de St Gervais pour me mettre à l’avant et réguler l’allure à un rythme plus raisonnable. Plus loin, nous voilà contraints à l’arrêt complet puisqu’un arbre entier barre la route.

    Passage dans le bas-côté et portage des vélos obligatoires. Plus loin un deuxième arbre encombre partiellement la piste. Ces obstacles ont cassé le rythme et l’approche vers Vinay se fait plus détendue, certains s’arrêtent arroser les fleurs et les petits groupes arrivent par chapelets au premier ravitaillement. Loïc, visiblement patraque, jette l’éponge et décide de rebrousser chemin. Emmanuel se joint à nous et le groupe 1 décolle à 9 vers Cognin.

    A l’approche de l’impressionnant mur du Versant ouest du Vercors, on sent une forme d’appréhension monter : l’ascension du Col du Mont Noir par les Gorges du Nan est au programme avec 16km de montée sans répit à plus de 7% de moyenne. Double virage à gauche et c’est parti avec la première rampe qui donne le ton. Thierry et Seb mettent un gros rythme d’entrée. François veut prendre les roues mais n’insiste pas longtemps. Derrière nous restons groupés avec Dominique et Emmanuel. L’allure est bonne et je vise une montée la plus régulière possible. A l’entrée des gorges, seul François est encore en point de mire. Je n’aperçois plus non plus Francis, Pascal et Santo derrière nous.

    Le panorama époustouflant des Gorges du Nan fait oublier l’effort. La petite route à flanc de falaise est une merveille, seul le bruit du torrent en contrebas et le vol virevoltant des martinets nous accompagnent dans ce moment hors du temps.

    Emmanuel perd le contact à la sortie des gorges. Le col, à l’approche du petit village de Malleval, devient plus exigeant, avec quelques lacets à la pente prononcée. Un peu plus haut, Dominique marque le coup et je pars à la chasse de François qui n’est plus qu’à une cinquantaine de mètres. Un peu plus haut, j’aperçois Thierry qui a probablement baissé de pied et laissé partir le voltigeur Seb. François fait la jonction avec Thierry, et le duo remet visiblement les gaz car je ne parviens pas à rentrer. La pente s’adoucit et le couvert dense de la forêt des Coulmes annonce l’arrivée au Col. Peut-être un kilomètre après avoir basculé dans la descente, piégeuse avec ses trous et des caillasses parsemées çà et là, je tombe sur François et Thierry qui vient de crever de la roue arrière. Après un changement de chambre à air express, digne d’un arrêt aux stands de F1, nous repartons dans la descente en ayant récupéré une bonne partie de l’équipe, pour rejoindre Seb au second ravito du col de Romeyère. Deux collègues manquent à l’appel : Francis et Santo.

    Dominique a reçu un coup de fil de Francis : crevaison dans le début de la descente (comme Thierry), quant à Santo, il a lui aussi crevé, dès le début de la montée. Déjà handicapé par sa douleur à l’aine qu’il traîne depuis sa chute de VTT en vacances, il a préféré plié les gaules et rentrer à la casa. Décidément, cette rando n’est pas un long fleuve tranquille. Nous quittons nos hôtes, fort sympathiques au demeurant, pour une suite qui ne présente plus de difficulté majeure. Mon petit doigt me dit que ça ne devrait pas temporiser…

    Après la sympathique descente qui débouche sur la Bourne à la Balme de Rencurel, nous stoppons pour une courte pause afin de ranger les vestes que certains avaient ressorties. Francis pousse un cri de surprise : il découvre son pneu arrière salement amoché, la bande de roulement est carrément partie sur plusieurs centimètres ! Après un conciliabule ou chacun soumet son idée, Francis décide de rouler tout doux en poussant jusqu’au premier vélociste qu’il trouvera (Villard ?). Nous l’abandonnant donc à son sort, faute de pouvoir le dépanner d’un pneu, et franchement désolés pour notre compagnon de route.

    Direction plein est pour remonter la Bourne, 5 bons kilomètres de faux plat ou montée roulante (cocher la case suivant l’état de vos jambes). On retrouve les mêmes qui lancent les hostilités à l’avant (Seb & Thierry), et derrière c’est sauve-qui-peut. Je m’accroche à la roue de Dominique, François nous accompagne, je ne sais pas si derrière ça suit. Nous traversons les gorges, encombrées de voitures et de motards, plein gaz. Je ne descends pas du grand plateau et les jambes tournent encore bien. Nous reprenons Thierry qui visiblement paie l’addition et mouline sur un petit braquet en mode René. Quand la route bifurque au nord, je prends un relais appuyé et me lance à la poursuite de Seb. Il n’est pas loin et au prix d’un gros effort je le rejoins à la sortie des gorges, juste avant de tourner vers Méaudre. Petite pause pour se regrouper à nouveau. Francis arrive, il a bien roulé et projette de s’arrêter à Méaudre pour changer son pneu. Peu avant de repartir, un cycliste habillé en Bora de la tête au pied (même le vélo Specialized !) passe devant nous à très belle allure. C’est reparti dans les gorges de Méaudret, et rebelote : Thierry veut prendre son relais, et comme il ne sait pas faire à moitié, les compteurs s’affolent à nouveau. Je glisse à Seb : « il veut se faire le Bora ou bien ? ». Tching, je viens de mettre dix balles dans le juke-box ! Seb vient donner un coup de main au père Thierry et la poursuite est lancée tambour battant. Ça roule tellement fort que Seb se fait une frayeur en sortant large d’une courbe serrée…Le Bora est maintenant en vue. Il se fait reprendre peu avant Méaudre et à l’air surpris. Pris par le jeu, il ne donne pas sa part au chien et pose une grosse mine dans le raidillon à l’entrée du village. Seb est le seul à suivre, pour un temps seulement.

    Le parcours nous fait prendre à gauche par la vieille route. Nous nous regroupons à 3 (François, Thierry et moi) et lançons la chasse au Seb qui n’a pas coupé son effort. Les 6 bornes passent vite à plus de 30 km/h, des dizaines de cyclos au rythme posé nous voient doubler comme des avions, en pensant sans doute que nous sommes un peu givrés, ce qui n’est pas complètement faux. Seb est repris à quelques encablures d’Autrans, où nous attend le dernier ravito. Les copains nous rejoignent, et Dom nous donne de bonnes nouvelles de Francis qui a pu changer son pneu et a coupé pour nous retrouver en haut de la Croix-Perrin. C’est l’ultime effort, vous avez donc deviné la suite ! Seb en tête, Dom en second au prix d’un effort impressionnant dans les 500 derniers mètres (il est puissant l’animal !) qui ne me permet pas de le sauter. Les copains arrivent derrière. En haut, nous échangeons sur la suite à donner. Seb souhaite descendre directement à Sassenage sans passer par la case St Nizier – Seyssinet. Dom et François font de même. Cela m’arrange également fortement de rentrer plus tôt et je vais suivre le même chemin. Francis, Thierry, Pascal et Emmanuel poursuivent le parcours jusqu’au bout, avec un peu de dénivelé supplémentaire donc.

    Je repars le dernier dans la descente et mes trois acolytes prennent la tangente. Le temps de saluer Thierry et Francis au rond-point de Lans, j’aperçois le trio au loin, déjà bien engagé dans la descente, à plus de 500m. Me voilà reparti pour énième chasse, et le trou est conséquent. Je finis par rentrer un peu avant Engins. Reste maintenant à se laisser couler gentiment jusqu’à la plaine Sassenageoise, où chacun rentre au bercail, bien content de cette jolie partie de manivelles. Il n’est même pas 13h, j’affiche 136km au compteur et un peu moins de 1900m. Plus de 26 km/h de moyenne, cela faisait un bail…

    Tout en ayant une pensée pour les copains qui ont eu des désagréments (Loïc, Santo, Francis), j’avoue m’être sacrément bien amusé !

    Matthieu

     

     

     

     

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    CR sortie Randonnée “Vercors Trièves Matheysine”    avec un peu de retard, 11/06/2022

     

    Après un week-end à arpenter les routes autour de Vals Les Bains, nous sommes de retour sur nos contrées. Ce samedi matin, il s'agit de partir à l'assaut de la VTM. RDV 6H pour un départ de Sassenage, on retrouve comme d'habitude les lèves tôt     : Sandrine, Emilie, Jean-Paul, Santo, Luc C., Louis-Eric et moi-même. Nous prenons la direction de Varces, point de départ de la randonnée. Sur place, plusieurs sociétaires nous rejoignent : Françoise, Véronique, Marithé, Robert, Jocelyn. Petit temps pour les inscriptions et la pause-café, tout le monde se réunit pour la photo d'avant départ. C'est au moment où l'on allait partir qu'arrive Pascal M. après avoir déjà fait une boucle par Saint-Nizier pour s'échauffer. Un 1er groupe part et nous attendons Pascal. Notre groupe qui part pour le grand tour de 150 km se compose de Marithé, Matthieu, Jocelyn, Santo, Luc C., Pascal M. et moi-même.

    Nous commençons tranquillement à nous diriger vers la première difficulté du jour au pied de laquelle nous rejoignons le 1er groupe parti quelques minutes avant nous. On gravit la montée du Genevray avec ses pentes irrégulières. A l'avant, Matthieu et Pascal puis le reste du groupe. On opère un regroupement au croisement avec la grande route. On repart alors pour le Collet de Sinard par quelques kilomètres montants mais sans jamais être très pentus. Matthieu mène la danse suivi de Pascal à quelques encablures puis moi-même et le reste pas très loin. Regroupement au sommet, puis descente vers Monestier de Clermont et remontée des quelques hectomètres vers le col de Fau. Sans attendre, Pascal mène la descente vers de le pont de Brion à vive allure, mais pour les autres on se retrouve gêner par un autre cyclo que l’on n’a pas pu tous doubler créant des écarts au pied du col de Cornillon. Une ascension pas très compliquée sur 5 km à 6,2% dans lequel j'essaye de récupérer les premiers. Personnellement, c'est une première de passer au sommet. Toujours pas de pause au sommet, on bifurque à droite sur une petite route qui nous mène rapidement au ravitaillement, un peu surpris qu'il arrive déjà, seulement 40km de parcouru sur le parcours. On repart par une descente avec un panorama magnifique sur les reliefs du Trièves.

    Vient ensuite une partie avec une succession de montées et descentes jusqu'au col de Mens.

    On commence par l'ascension vers Percy avec quelques passages difficiles où une petite pause permet de s'alimenter et de se regrouper. Puis un petit coup de cul avant d’arriver à Prébois, une petite montée après Le Perrier, puis on recroise la rivière «     L’Hébron     » pour la énième fois, et enfin on commence la longue approche vers le col de Mens. On profite d’une fontaine à Château-Bas pour reprendre de l’eau fraîche,

    et repartons tous en ordre dispersé vers Tréminis puis les 2 derniers kilomètres plus difficiles dont le revêtement ne rend rien. Comme depuis le début, Matthieu mène le groupe suivi par moi et Pascal. Les premiers profitent du temps pour s’alimenter et prendre des photos. Les suivants arrivent et se lancent dans la descente directement. On part à leur poursuite et les rejoignons à mi-descente et restons groupé jusqu’à Mens.

    Dès la sortie du bourg, on repart sur une petite montée avec dès le début une accélération fulgurante de Jocelyn

    laissant tout le monde sur place, ensuite le groupe est disloqué par les accélérations successives à la poursuite de Jocelyn. Au sommet, retour vers le point de ravitaillement où j’entends parler d’une prochaine montée difficile que je ne connais pas, on verra bien … Nous reprenons la route avec une légère montée puis une descente jusqu’au joli petit pont dit de «     Cognet     » qui permet de passer le Drac. Dès le pont passé, la route s’élève immédiatement avec de forts pourcentages. Le groupe se divise très rapidement avec Mattieu devant suivi de Pascal et Jocelyn. Après environs 1,5 km on amorce une descente sur une route très étroite, puis un petit raidard de quelques hectomètres qui fait très mal aux jambes, un replat bien mérité avant de finir par un bon kilomètre jusqu’à la route des corniches du Drac en passant par Saint-Arey. Effectivement, c’est une belle découverte surtout après 120km de route. Au sommet, personnellement bien content de pouvoir se poser quelques minutes en attendant les derniers. Ensuite, nous continuons sur la route traditionnelle des corniches avec de beaux panoramas, le groupe progresse à bonne allure avec parfois des cassures mais une pause remplissage des bidons fait du bien à tous. Reste à passer une petite bosse malheureusement fortement gravillonnée puis la descente vers La Motte Saint Martin. Maintenant, petite gourmandise supplémentaire avec la côte de Saint-Martin pour rejoindre la route de Monteynard, Matthieu encore une fois part devant, moi je m’accroche difficilement à la roue de Pascal qui garde un bon tempo malgré son détour matinal. Regroupement au sommet puis un arrêt à la source de Monteynard avant d’enchainer par la longue descente, la traversée de la plaine de Reymure et enfin revenir au point de départ. Nous prenons le temps de savourer une bière et l’assiette garnie. Pour finir, il faut reprendre la route et revenir à Sassenage.

    Pour conclure, encore une belle sortie en groupe avec pour moi une belle découverte du Trièves sous une chaleur qui au fil de la journée devenait pesante. Au compteur 184km pour 2935 m de dénivelé positif.

    Toutes les photos sont ICI

    Texte: Francis

    Photos:    participation commune

     

     

    ********************************************************************************************************************************************************Randonnée de l’Obiou du 18/06/2022

    Bonjour,

    Les fortes chaleurs ne nous découragent pas et nous partons pour la randonnée de La Mure. Au départ à 7h, nous sommes 4 : Françoise, Pascal B et moi-même. La descente vers le Pont de Ponsonnas est fraiche avec un bon 13° mais juste après nous attaquons la montée en lacets vers Châtel en Trièves qui met bien en jambes pour la suite du parcours. Nous continuons tranquillement jusqu’au premier ravitaillement de Pellafol sur des routes paisibles. Le ravitaillement très sympathique des cyclotouristes matheysins a tout ce qu’il faut pour faire le plein d’énergie. Nous partons ensuite vers le Dévoluy à l’assaut du Col des Rioupes

     

     

     

    et c’est une sublime route à flanc de montagnes qui nous fait entrer dans les Alpes du Sud. Nous sommes maintenant dans les Hautes Alpes et nous prenons une claque visuelle. Le col des Rioupes est long mais pas compliqué bien que la majeure partie de la montée fut vent de face. Une belle descente nous mène à Saint-Etienne en Dévoluy, pied du Col du Noyer. La montée se fait tranquillement avec quelques courts passages raides sur la fin.

    Le deuxième ravito nous permet de profiter des panoramas sublimes de ce col. La descente demande d’être attentif puis nous longeons le Lac du Sautet

    jusqu’à revenir au ravito de Pellafol mais que la dernière montée fut dure (36° et pente à 14%). Nous rentrons ensuite par Corps et Saint-Michel en Beaumont où chaque bassin est une occasion de se rafraichir. Nous terminons cette randonnée par de longs faux plats montants en plein soleil qui passent très lentement mais l’arrivée en valait la peine. En effet, nous avions des assiettes de réservées malgré notre arrivée entre 15h30 et 16h. Au final, 138km avec 2650 mètres de dénivelé positif de faits et de chaudes températures sur la fin mais un parcours de toute beauté que plus de monde devrait faire.

    Raphaël

     

     

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    Séjour Vals Les Bains du 03 au 06 juin 2022

     

    1er jour

    Au lendemain de notre arrivée et de notre première soirée à Vals Les Bains, nous nous retrouvons tous pour le petit déjeuner à 7H30. RDV est donné à 9H pour le départ en groupe complet avant de se séparer. Après la traditionnelle photo du départ, nous partons sur le parcours N°5 pour les plus téméraires et sur le parcours N°1 pour les plus raisonnables.

     

     

    Le 1er groupe se compose de Nathalie, Emmanuel, Santo, Yves, Dominique, Luc C. et S., Pascal L. et bibi. Très rapidement, on se rend compte que l’on va souffrir de la chaleur et subir un bon vent de face. Il faut quelques kilomètres pour sortir de Vals et traverser l’Ardèche (le fleuve), puis partir en direction de la première difficulté du jour. Mais auparavant il faut passer une petite bosse puis un bon faux plat montant jusqu'à la sortie du village de la Souche où on opère un regroupement. On décide de se retrouver au sommet du col de la Croix de Bauzon, 13,5km d'ascension avec une pente moyenne de 5,6% rendue pénible par le vent de face et la chaleur de plus en plus forte avec une vue de l’ensemble de la vallée tout le long de l’ascension et quelques taches de couleur jaune des genêts en fleur. Emmanuel et Dominique partent devant suivi par les autres. Chacun prend son rythme et continue sa route avec des arrêts photos. On a également la désagréable compagnie de nuées de mouches, cela sera le cas toute cette première journée. Au sommet, les premiers se regroupent et récupèrent quelques minutes avant de redescendre chercher le duo Nathalie / Yves à environ 1km du sommet.

     

     

    Une courte descente nous amène au pied de la bosse du col de Bez qui ne présente aucune difficulté. Au sommet, à la suite des informations d’un habitant, on remplit nos bidons au niveau d’un point d’eau sur le bord de route qui laisse certains perplexes. On prend la route à droite au sommet pour l’ascension du col du Pendu, 3km à 6,5% sur une route légèrement gravillonnée. Comme d’habitude, le groupe s’étale petit à petit, puis vient le regroupement au sommet avec la traditionnelle séance photo. La suite du parcours est émaillée de petites descentes et montées, mais interrompues par la crevaison de la journée pour Luc C..

    Après une réparation rapide, le groupe descend vers le col de la Chavade, poursuit sa route avec la légère montée de la route du Cros de Boutazon. Commence alors une longue descente en passant devant d’étranges arcs de cercles dorés sur les murs de l’abbaye de Mazan. Nathalie nous explique que c’est un artiste qui réalise ces étranges formes géométriques. Pour un peu de culture, il s’agit d’une anamorphose réalisée par Felice Varini, un seul point de vue permet de recomposer visuellement les cercles à partir des fragments apposés sur les différents murs.

     

     

    Au pied de la descente, on prend la direction du village de Saint Cirgues en Montagne pour prendre de l’eau mais également pour s’arrêter faire une pause en terrasse d’un café pour se désaltérer.

    Nous repartons avec la dernière bosse du jour (5km, 4,1%) que l’on passe à bonne allure avec des relais bien appuyés malgré le vent de face et la chaleur de plus en plus pesante. S’ensuit une longue et belle descente dans laquelle les freins de Luc S. sont de plus en plus bruyant, il en profite pour prendre de l’avance. Après une quinzaine de kilomètres, on s’arrête dans le beau village de Montpezat pour reposer les avants bras et se rassembler. La fin du parcours se passe sans encombre, et on décide de ne pas prendre la variante testée par Matthieu (montée vers Chirols) car une autre sortie plus difficile nous attend le lendemain.

    Finalement, sous une forte chaleur, nous avons parcouru 104km avec un peu plus de 1800m de dénivelé. Joli tracé qui permet de découvrir les routes de l’Ardèche à l’abri de la circulation.

    L’après-midi se termine par un apéro tous ensemble sur la terrasse de l’hôtel avant de partir au restaurant pour le dîner.

      

     

     

     



    2ième jour

    Ce matin le RDV pour le 1er groupe est donné à 8H. La composition du groupe change un peu avec la perte de 3 éléments par rapport à la veille, Luc S. et Yves, quant à Nathalie, elle nous accompagne sur le début du parcours pour ensuite continuer seule sur le tracé qui passe par la route des gorges. L’objectif de la journée est de faire le parcours N°7 qui propose de faire un grand huit avec au centre le Mont Gerbier de Jonc si le ciel laisse à l’écart les orages. Nous partons en direction d’Antraigues (village de Jean Ferrat) par une légère pente positive puis tournons vers le village de Aizac qui se situe au sommet d'une petite bosse de 3Km que l'on passe à bonne allure avec quelques gouttes pour nous accompagner. Après un replat, on attaque le col de Moucheyres (4,5km à 4,4%) dans lequel on profite de la gentillesse des habitants pour remplir nos bidons. Une route étroite descendue avec précaution nous amène à Burzet. Ici débute la première grosse difficulté avec le col de la Baricaude long de 13,2 km pour une pente moyenne de 5,5%. La majorité de l'ascension se fait grouper avec des relais bien appuyés par tous les membres du groupe à l'exception de moi-même qui m'accroche aux roues.



    Tant bien que mal, j’essaye de m’alimenter car jusqu’à présent, on ne s’est pas vraiment arrêter pour prendre le temps de manger une barre et il vaut mieux prévoir vu la suite du programme. Comme à son habitude, Santo prend de bons relais avant de relâcher puis de recommencer et souvent relayer par Luc. On passe le sommet sans s’arrêter et continuons vers le col du Mont Gerbier de Jonc par une succession de passages descendants puis montants sur lesquels Santo imprime un fort tempo que tout le monde ne parvient pas à suivre. Enfin, une première pause au sommet qui permet d’acheter un sandwich et une boisson sucrée. La pause s’étire un peu en longueur le temps de manger et remplir les bidons directement à la source. On attaque alors la boucle supérieure par une partie vallonnée sur laquelle Santo prend souvent quelques hectomètres d’avance ce qui confirme sa bonne forme. On prend tout de même le temps d’admirer les beaux panoramas qui s’offrent à nous.

     

    Arrivée au hameau de St Clément, on profite d’un point d’eau pour étancher notre soif et s’alimenter, petite séance photo. Débute alors une magnifique descente sur une petite route avec muret en flanc de colline, quelques-uns en profitent pour faire une pause technique. Sans temps mort, on commence la longue montée vers Borée, une première partie facile mais qui me demande un gros effort pour m’accrocher aux roues que je lâcherais assez rapidement, Emmanuel est également un peu en souffrance. A l’entrée du village de La Rochette, les premiers s’arrêtent aux abords d’une source d’eau. La chaleur commence vraiment à se faire sentir et cette source tombe à point nommé, mais manque une personne à l’appel, Santo qui est passé sans s’arrêter. La suite est conforme au début avec les mêmes devant, un cours répit grâce à 1 bon kilomètre de descente avant les dernières pentes. Arrivé au village, tout le monde a besoin de récupérer et le trottoir devant l’église permet de s’assoir confortablement.

     

    Comme Matthieu le disait dans un CR précédent, un CR n’est pas un CR si on ne cite pas René, et là on fait la rencontre de 2 motards qui par coïncidence sont des copains de René !!!! Nous reprenons la route avec une bonne descente puis 2 kilomètres de montée pour arriver au village de Saint-Martial, où nous sommes bloqués par une route en travaux sans déviation dans le village. Nous rebroussons chemin et trouvons une habitante qui nous propose de la suivre pour contourner ces travaux. Pour finir cette boucle, il reste la dernière ascension du col du Mont Gerbier de Jonc, mais auparavant on décide de faire une pause au snack du village, une boisson sucrée sera pour moi d’un grand secours. Reprise avec cette ascension, je me sens plutôt bien sur les premiers kilomètres avant de perdre la roue des premiers et me faire déposer par les autres, seul Santo restera quelques secondes derrière mais c’est surtout un problème de remise en route de la machine après la pause, car il sera bien de retour à l’avant ensuite. Au sommet, on profite de quelques minutes pour récupérer et prendre des photos. Il ne reste plus qu’a escaladé de petit rebond avant de descendre presque 35 kilomètres vers Vals les Bains. Santo sera de bout en bout en première position et difficile à suivre, mais le peu de voiture nous permet de relancer et de garder un bon rythme jusqu’à l’arrivée où nous retrouvons une partie de l’autre groupe surpris d’apprendre que l’on a été épargné par la pluie.

    Encore un beau parcours, de belles découvertes, une météo clémente mais une température plutôt chaude. 161km avec 3150m de dénivelé positif. Merci au groupe pour cette belle journée. Des félicitations à Nathalie qui est monté à la découverte du Mont Gerbier de Jonc en solo.

    Comme la journée précédente, on profite tous ensemble d’un apéro en terrasse avant d’aller diner.

    3ième jour

    Pour ce 3ième jour, nous avons tous prévu de partir ensemble avec pour objectif d’aller au col de Mézilhac afin d'encourager les coureurs du critérium du Dauphiné.

    Le RDV pour le départ est donné pour 9H. Ce matin la météo semble clémente et la chaleur sera encore présente aujourd’hui.

     

    C’est donc un groupe de 15 qui prend le départ sous la houlette de Jean-Paul. Il mène le groupe jusqu'à Saint-Privat avant de bifurquer sur les petites routes montantes. On commence par une succession de petits paliers pour atteindre Gourdon. Au cours de ces petites ascensions le groupe s'échelonne et se reforme à chaque replat, et permet à quelques-uns de mettre plus de force qu'à l'accoutumé, n’est-ce pas Pascal B. Une pause remplissage bidons s'organise à Gourdon. Reste maintenant à gravir les 3 derniers kilomètres un peu plus difficile pour atteindre le col de Sarrasset qui voit chacun arriver les uns après les autres. La suite du parcours se déroule sur une route bien moins bucolique avec un très long faux plat pour atteindre le col des Quatre Vios dans une bonne ambiance avec des passages en chanson avec le régional de l’étape Jean Ferrat, La Montagne. Pourvu que cela n’attire pas les nuages !!! On profite de la présence d'une terrasse ombragée pour faire une pause-café.

     

    Enfin, nous arrivons au col de Mézilhac et on recherche un coin pour pique-niquer. Quelques-uns descendent un peu plus bas pour fournir un dernier effort avant la longue attente. Nathalie ira jusqu'au 5 km environs, Emmanuel, Pascal L. et moi-même au sixième. La remontée se fera malheureusement pour moi à fond. Pascal en profite pour se tester et laisser ses 2 compagnons sur place. Emmanuel réussit à relancer pour revenir sur Pascal, mais je dois abdiquer. Parallèlement, le casse-croûte est arrivé. Tout le monde se restaure. Le pique-nique se termine par de bons fruits de saisons. En attendant les coureurs, chacun s'occupe.

     

     

    Enfin, l'échappée passe devant nous suivie quelques minutes après par le peloton à bonne allure. Il est vraiment difficile de reconnaitre les coureurs.

    C’est avec de grands sourires que certains se lancent dans la belle et longue descente vers Vals. Vito attendait cela depuis 2 jours pour apprécier et laisser libre cours à ses qualités de descendeurs, dommage qu'il manque 1 ou 2 % de plus car il faut quand même relancer. De mon côté, je suis déçu car bloqué par une série de voiture que je n'arrive pas à doubler. Finalement je me résous à m'arrêter pour trouver un espace sans voiture pour descendre correctement. Au pied de l'hôtel, je retrouve les autres sociétaires bien contents d'avoir pu lâcher les freins.

     

    Comme toutes les fins d'après-midi, on se retrouve tous autour d'un apéro sur la terrasse. J'en profite pour remercier Claude, Marie-Paule et Jean d'avoir pris sur leurs temps pour faire les achats.

    Jusqu’à présent, nous n’avons pas encore parler des accompagnatrices, de leurs côtés elles ont profité des journées pour faire des petites randonnées, ont pu apprécier les biens faits de soins, de visiter (Antraigues), de faire des emplettes aux marchés.

    Pour conclure, j’ai bien apprécié ce séjour. C’était mon premier avec le club et j’ai trouvé une très bonne ambiance et des sourires de satisfactions. Merci à tous pour ce week-end très agréable avec à la fois du sport et de bons moments de convivialité. Tout le monde se joint à moi pour remercier Jean-Paul pour l’organisation, les tracés et sa ténacité.

     


    Texte : Francis

    Photos : Un peu de tous

    Photos jour 1 c'est ICI

    Photos jour 2 c'est ICI

    Photos jour 3 c'est ICI

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    Randonnée des "petites reines " St Martin le Vinoux

     
    Petit compte rendu de la randonnée de Dimanche 12/06 organisée par le Club de St Martin le Vinoux . 

    Il n'y avait que des cyclottes comme l'indique le titre. 

    Nous étions 25 de  clubs différents. 

    Il est bien dommage de voir que seulement deux licenciées de notre Club (Claude et moi)

     

    étaient présentes car  l'organisation était au top ainsi que le parcours.

    Pour chaque difficulté nous étions suivies par deux voitures (eau fraîche surtout).

    Un ravitaillement et un bon repas préparé par le restaurant "La Corderie"aux Echelles que nous avons pris à l'ombre endroit magnifique pour le pique-nique . 

     

    Parcours openrunner : 14378638  96 kms 

    1146 D+  

    A notre retour nous avons eu deux agréables surprises. Des lots pour chacune d'entre nous  et comme collation tarte aux pommes,tartes aux abricots boissons etc...

    Un grand merci pour cette organisation et aux hommes présents 

    A refaire l'année prochaine. 

    Toutes les photos sont ICI

    Photos de Claude et moi

     

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    Randonnée Route du Mont Aiguille – Groupe 1 – 04/06/2022

    En ce week-end de Pentecôte, un gros contingent du club s’en est allé vadrouiller sur les magnifiques petites routes Ardéchoises autour de Vals-les-Bains. Ce sera donc un effectif réduit qui va représenter les couleurs du club sur la randonnée de la route du Mont Aiguille. Au point de rendez-vous à 6h30, nous retrouvons notre quatuor féminin inoxydable (Emilie, Françoise, Sandrine, Véro) Jean-Paul G et Sébastien. Raphaël et Jocelyn ont prévu de se rendre directement à Claix.

    J’avais initialement prévu de me rendre là-bas en passant par le Col de Comboire, mais Seb privilégie la piste. Vu le pedigree de mon binôme pour le parcours de 130km, je ne vais certainement pas commencer à faire le malin, et me range sagement à sa proposition !

    Nous prenons rapidement la poudre d’escampette sur la digue, encouragés de manière autoritaire par Véro, et après quelques détours non volontaires à l’entrée de Claix, finissons par arriver en même temps que le reste du groupe à l’inscription. Nous retrouvons sur place Raphaël qui va rouler avec les filles, et François, qui se propose de nous accompagner sur tout ou partie du parcours (les parcours 95 et 130km sont communs pour l’essentiel). Il est un peu plus tard que prévu, et il s’agira de ne pas trop traîner en route pour éviter les fortes chaleurs voire les averses orageuses annoncées. Seb annonce la couleur : nous serons de retour à Claix vers 13h !

    Les premiers kilomètres s’égrènent en remontant de nombreux petits groupes de cyclos lancés à allure modérée, et c’est le même scénario pendant toute l’ascension de la première difficulté (Col de l’Arzelier) : nous doublons de nombreux sociétaires de clubs du coin, Seyssins, Varces ou Meylan présentant les plus forts contingents. En haut de l’Arzelier un premier ravitaillement nous attend déjà. Il est vite avalé et nous reprenons le fil du circuit sans musarder. Nous enchaînons dans un décor de carte postale, au pied des balcons Est du Vercors :

    cette portion de route qui traverse Château-Bernard et Saint Andéol est magnifique. L’arrivée dans le mur du Col des Deux met rapidement fin à cet état de béatitude : nous nous retrouvons à nouveau à doubler une longue file de cyclos qui, comme nous, se bagarrent avec leur vélo contre la pente écrasante. Impossible de s’économiser notamment dans ce deuxième kilomètre terrible à plus de 12% de moyenne. Nous basculons, quasiment groupés, sans nous arrêter, et la courte descente permet de recaler le palpitant à un rythme un peu plus décent. Sans avoir complétement récupéré du violent effort précédent, il faut à nouveau se remettre à l’ouvrage dans Gresse en Vercors pour grimper le col de l’Allimas, qui fort heureusement ne présente pas de pentes très sévères. La vue en haut du col est sublime : le Mont Aiguille se découvre d’un coup, droit devant nous.

    Pas le temps d’en profiter car la descente qui plonge dans la forêt de sapins est vertigineuse par ce versant. A St Michel les Portes, le parcours nous fait emprunter une petite route en coteau qui s’ouvre sur le Trièves et qui rejoint la N75 un peu plus bas. Nous tournons ensuite vers Roissart, toujours en descente, et le second ravito se dévoile par surprise au dernier moment. D’après nos hôtes, nous sommes désormais parmi les premiers à ouvrir la route. Effectivement, depuis le Col des Deux nous roulons seuls. On nous annonce qu’un troisième ravito nous attend avant La Mure. Seb s’exclame qu’avec tous ces ravitaillements nous allons prendre du poids : dans son dos, une dame fait des yeux incrédules devant la silhouette filiforme de notre grimpeur, sans savoir si c’est du lard ou du cochon !

    Le plein étant fait, nous avalons la fin de la descente puis très vite les premiers lacets du col de Cornillon. La montée est régulière, sur une route large et exposée au soleil. Le mercure commence à monter et je trouve ce col assez monotone et long. Seb prend quelques mètres d’avance et avec François nous montons au train sans nous désunir. La route se poursuit en toboggan avec des descentes et quelques rebonds, certains passages dangereux car récemment gravillonnés me font perdre la roue de mes camarades. Je les récupère au pont de Ponsonnas, encombré d’une foule de téméraires visiblement pressés de sauter dans le vide, accrochés à un simple élastique. Le pont passé, la route se cabre à nouveau, et j’ai la sensation de rentrer dans un four. Seb repart à l’avant et cette fois François tente de le suivre : fort de mon expérience récente en Chartreuse, je vais gérer ma montée pour éviter d’emballer le moteur. Plus haut, le fléchage nous indique une petite route qui grimpe en sous-bois, je n’ai plus personne en point de mire. La pente devient prononcée à l’approche des premières maisons de Ponsonnas, je reviens sur François qui est seul à quelques encablures. Dans le village, deux épingles très marquées nécessitent de s’employer sérieusement. Au débouché du second virage, nous découvrons le troisième ravito installé sur une petite placette : décidément, le club de Claix choisit des lieux atypiques pour les pauses casse-croûte ! Un petit verre de Coca bien frais nous est offert en bonus, et c’est appréciable car la chaleur est maintenant bien présente. Néanmoins le plus dur est fait nous concernant. Nous avons une pensée pour les copains et copines qui nous suivent un peu plus loin et qui risquent d’avoir chaud pour arriver jusqu’ici.

    Les dix kilomètres suivants ne sont pas les plus agréables, essentiellement en faux plat sur la route de La Mure assez passante, puis après un dernier coup de cul c’est la bascule dans la longue descente vers Monteynard puis St Georges-de-Commiers. Les kilomètres défilent vite et nous voilà de retour dans le parc qui héberge le point de départ et d’arrivée de la randonnée. Il est 13h02, Seb est un métronome !

    Nous avalons un hot-dog en compagnie de Sandrine et Jean-Paul

    qui en ont terminé avec le circuit de 95km, et nous rentrons tous les cinq au bercail sans musarder.

    Au global, 160km, 2600m de D+, en moins de 6h45 : voilà une affaire rondement menée, en excellente compagnie, et avec une grande variété de paysages, des balcons du Vercors avec le Grand Veymont et le Mont Aiguille, au paysage ouvert du Trièves avec en toile de fond le Dévoluy, puis la Matheysine et l’Oisans tout proche, pour finir par les corniches du Drac. Elle est pas belle la vie ?

    Matthieu

     

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    220604_Randonnée du Mont Aiguille

    Après deux mois sans dénivelé positif je retrouve enfin le club (une partie) pour la randonnée du Mont Aiguille du Cyclo Club de Claix. Je pars au départ en solo pour retrouver quelques volontaires au départ. Je pars avec Emilie, Françoise et Véro sur le parcours 125km et 2600m d+. Un autre groupe avec François, Mathieu et Sébastien partent sur le même parcours mais plus vite. Sandrine et Jean-Paul G partent sur le 95km. Les sensations sont bonnes dans la montée du Col de l’Arzelier. Un ravito généreux nous attend au sommet. Nous partons ensuite vers le redouté Col des Deux avec son dernier kilomètre à n’en plus finir. Nous sommes arrêtés par un troupeau de brebis dans la descente du Col des Deux puis allons sans forcer en direction du Col de l’Allimas, assez simple par ce versant. Nous avalons la descente vers Roissard avec un 2ème ravito un peu après avoir quitté la nationale de la Croix Haute. Après avoir rechargé les batteries, nous passons le Pont de Brion et attaquons le Col de Cornillon. Il commence à faire chaud (32-33°) avec un vent de face dans la fin de cette ascension. Nous allons ensuite à Saint Jean d’Hérans puis au Pont de Ponsonnas où nous assistons à un saut à l’élastique. La montée tant redoutée vers La Mure commence mais se passe beaucoup mieux que prévu. Nous finissons par la petite route prise traditionnellement sur le Rallye de l’Obiou et c’est au village de Ponsonnas que nous attend le 3ème ravito. Au moment de quitter ce ravito, Jocelyn nous rattrape. Il devait faire la randonnée avec nous mais avait oublié ses chaussures et s’est donc offert un aller retour express chez lui avant de prendre le départ. Nous finissons le parcours avec un bon vent de dos et la belle descente de Monteynard. Une fois arrivé nous prenons le temps de casser la croute puis je repars avec Emilie. Françoise et Véro restent à Claix car Véro a oublié son bidon probablement au 3ème ravito. Jocelyn rentre en voiture. Avec Emilie, nous nous séparons à Comboire où j’ai fini avec une petite averse. Au final 137km avec 2600m de d+ et entre 155 et 160km pour ceux venus à vélo depuis Sassenage.

    Raphaël

     

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    CR sortie Randonnée “La Gièroise” , 28/05/2022

    Une semaine après la difficile randonnée de Coublevie par sa longueur, son parcours casse-pattes et la forte chaleur, je me lance dans la Gièroise dont le parcours est encore plus difficile avec des points de passages bien connus des cyclistes de la région. Au rdv ce samedi matin à 6H, nous étions que 2, Dominique et moi-même. La plupart des sociétaires ont profité de ce week-end prolongé pour se ressourcer sur d'autres terrains de jeux.

    Au départ, nous sommes surpris déjà par la présence d'un bon vent matinal et cheminons tranquillement à travers Grenoble pour rejoindre Gières. Après l'inscription et la pause café, nous entamons le parcours pour rejoindre très rapidement Domène. Les choses sérieuses ne tardent pas avec une montée jusqu'au village de St Jean le Vieux     : 4,8 km pour 498m de dénivelé. Je m'accroche au mieux à Dominique, au moins visuellement mais pour une entrée en matière c'est costaud avec de fort pourcentage. Après le village, on récupère la traditionnelle route des balcons de Belledonne avec encore quelques bons rebonds. Nous rejoignons Belmont pour conclure la 1ère boucle avec le 1er ravitaillement. La température est encore un peu fraîche et en levant la tête on voit que le sommet de Chamrousse est dans les nuages ce qui laisse à penser que l'on risque d'avoir un peu froid là-haut vu nos tenues légères. Cela rappelle quelques souvenirs à Dominique    ayant subi le même phénomène quelques semaines auparavant.

    Nous partons pour cette 2ième boucle vers Chamrousse. Comme d'habitude, je laisse partir Dominique et poursuit à mon rythme jusqu'à l'auberge des Seiglières. A partir de là les pourcentages sont plus faibles mais il reste plus de 10 km pour arriver à Recoin. Malheureusement les nuages se transforment petit à petit en bon brouillard. Je rejoins Dominique qui a réduit sont rythme pour m'attendre juste avant le départ du télésiège de Casserousse. A partir de là, je m'accroche à sa roue, il assure une bonne allure jusqu'à Recoin sous une température qui descend de plus en plus. Reste maintenant à finir l’ascension vers Roche-Béranger avec la traditionnelle photo devant le panneau,

    et par je ne sais quel miracle nous sommes accueilli par un joli rayon de soleil qui nous permet de profiter d'un petit moment de répit pour nous équiper, s'alimenter et se désaltérer. Fort de constater qu'après quelques hectomètres de descente, nous revoilà dans le brouillard, nous descendons prudemment jusqu'à Belmont pour le 2ième ravitaillement. Reste à choisir la boucle suivante, Dominique bien motivé par le col du Luitel qui sera notre choix.

    Après une approche tranquille pour finir de se réchauffer jusqu'à Séchillienne, on s'accorde une petite pause pour arroser les fleurs avant d'affronter le terrible col du Luitel (que Dom qualifie en d'autres termes «     P........... de Luitel, une vrai saloperie     ») avec ses pentes soutenues sur presque 10km. Heureusement pour nous que la température ce jour est correcte. Nous commençons l'ascension roue dans roue mais très rapidement je    perd du terrain sur Dominique. Tant que je l'aperçois, je m'accroche mais les kilomètres sur mon compteur défilent vraiment doucement et je commence à m'écraser sur le vélo. J'alterne les moments sur la selle et la position en danseuse pour soulager mes jambes. Arrivé à mis pente, je me demande comment je vais pouvoir finir et me rassure en voyant qu'il reste encore un pignon à l'arrière que je ne tarde pas à mettre. Mais le plus dur reste à venir après le petit replat juste avant le hameau «     Les Clots     », une première rampe récemment gravillonnée suivi par    presque deux kilomètres sur lesquels je progresse en zigzag. J'aperçois enfin les bâtiments qui signalent la fin des forts pourcentages où je retrouve Dominique revenu me chercher, c'est un grand ouf de soulagement de progresser sur la portion plate jusqu'au panneau matérialisant le col. Petite photo rapide avant de repartir dans la descente vers Belmont.

    Cette deuxième descente est moins froide et sans brouillard. Au ravitaillement, nous préférons rentrer à Gières par la boucle de Venon au lieu de celle des 4 Seigneurs.

    Nous repartons tranquillement sur la route de traverse pour rejoindre la celle de Chamrousse, puis tournons direction «     Le Paradis     » et bifurquons vers Venon. Je suis surpris par un double rebonds qui me laisse sur place avant de commencer la descente. J'ai du mal à suivre Dominique dans la descente qu'il connaît plutôt bien pour l'avoir empruntée à de multiple reprises. Nous arrivons enfin au point de départ et profitons d'une bonne température pour engloutir l'assiette proposée. Nous avons la bonne surprise de voir arriver le groupe des filles (Véronique, Françoise, Emilie) accompagnées par Robert qui arrivent des 4 Seigneurs après avoir fait la 1ère boucle et gravi Chamrousse, ce qui représente une bien belle randonnée. Félicitation à Emilie qui découvrait Chamrousse pour le 1ère fois à vélo, dommage que le soleil manquait, mais il y aura sûrement d'autres fois.

    Nous repartons vers Sassenage tous ensemble tranquillement et se séparons au fur et à mesure. Au compteur 155 km, 3250m de d+. Merci à Dominique pour m'avoir motivé, encore une bonne journée sur le vélo, reste à récupérer pour le week-end prochain à Vals les Bains.

    Texte: Francis

    Photos: Dominique

     

     

     

     

     

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    Randonnée La Coublevitaine 21/05/2022

     

    La période des randonnées bat son plein et cette semaine c’est le massif de la Chartreuse qui nous attend avec La Coublevitaine.

    Un premier départ de Sassenage à 6h est privilégié pour ceux qui s’orientent vers les parcours les plus exigeants (le bleu : 108 km / 2400m D+, le rouge : 130 km / 3000m D+, distance A/R de Coublevie).

     

    Nous retrouvons les habitués des parcours A, fidèles au rendez-vous. Emilie, Sandrine et Françoise sont là (Robert nous rejoint sur la piste à Noyarey), quant à Véro, en bonne Chartrousine elle a préféré rejoindre les copains/copines sur le parcours en coupant par « son » Col de Porte. Ce groupe a choisi de se lancer sur le parcours bleu. Quant au parcours rouge, il a les faveurs de Sébastien et Isabelle C, Santo, Francis, Loïc, Pascal L et M que j’aurai le grand plaisir d’accompagner.

    La liaison vers Coublevie se passe sans encombres, dans la douceur et le calme du petit matin.

    Arrivés sur place nous croisons Marithé qui se lance déjà sur le parcours rouge. Isabelle prend également les devants sans attendre. Les groupes bleu et rouge se rassemblent après un petit café et nous voilà partis pour une belle journée de vélo. Croix-Bayard, Gorges de Crossey en passant par la petite route des Grands Rochers, St Joseph de Rivière, St Laurent du Pont, les premiers kilomètres défilent vite et bien. Nous voilà déjà à l’entame de la longue remontée des gorges du Guiers Mort, nous doublons de nombreux petits groupes de cyclos partis avant nous (dont Isabelle) et chacun se cale à son rythme. Pour ma part je me mets d’entrée en mode économie et laisse partir devant Sébastien et Loïc. Je rejoins Marithé après le passage du pont sur le Guiers, et nous poursuivons ensemble jusque St Pierre de Chartreuse en papotant, un moment très sympathique !

    Après une petite pause dans St Pierre pour se regrouper, nous nous lançons dans le Col du Cucheron (que j’amorce en compagnie de mon Pascal M affublé de magnifiques chaussettes blanches à pois rouge, la touche du grimpeur !) ascension courte par ce versant mais avec deux derniers kilomètres copieux. Sébastien et Loïc, partis derrière, ont visiblement avalé la montée à grosse allure, Loïc cherche à me sauter dans les 100 derniers mètres mais je relance pour prendre les points du « grimpeur » !

    Nous profitons de la longue descente pour partie ombragée et de sa fraîcheur, nous savons que cela ne va pas durer et que la suite du parcours sera plus exposée au soleil et aux températures élevées annoncées. Pour l’heure c’est le casse-croûte au premier ravitaillement, devant le parvis de l’église de Saint Pierre d’Entremont. Le plein étant fait, sans transition nous entamons le deuxième gros morceau de la journée, à savoir la montée vers le Désert d’Entremont. Longue et irrégulière, elle offre des points de vue magnifiques notamment dans sa deuxième partie après le village d’Entremont-le-Vieux, qui est la plus corsée (5km à 7,5%). Je la monte au train en compagnie de Sébastien et Loïc qui cette fois-ci prend les devants au sommet. Nous nous regroupons devant les installations de la petite station, avec le Granier en vis-à-vis. Marithé est dans le rythme et nous accompagne toujours. Le parcours plonge ensuite vers Corbel pour remonter aussitôt vers le Col des Egaux (une formalité par ce versant). Nous quittons alors le cœur du massif et le balcon du Guiers Vif pour descendre longuement vers Saint Jean de Couz puis St Christophe la Grotte par la D1006. En tête de file, Pascal M descend à toutes berzingues et après le tunnel oublie de tourner à droite vers une petite bosse anonyme qui agrémente le parcours rouge. Le temps d’alerter et de se regrouper, nous sommes déjà en bas au rond-point à quelques encablures des Echelles. Nous décidons de remonter à contre-pente et de reprendre cette côte de Bande qui est inconnue de nos cyclos les plus expérimentés. La petite route qui serpente à flanc de montagne et qui rebascule vers St Pierre de Genebroz mérite le détour (3.5km à 8%), avec notamment un dernier coup de cul redoutable qui coupe les jambes pour arriver au sommet. Je la gravis en compagnie de Sébastien, le reste de la troupe arrive en ordre dispersée, on sent que cette petite ascension anonyme a marqué les corps. Loïc, avec son gros moteur qui consomme comme un V8 américain, ne peut attendre le second ravito et refait le plein de calories. Une jolie descente nous permet de reprendre des forces et de débouler aux Echelles pour le second ravitaillement.

    La chaleur se fait désormais bien sentir et les places à l’ombre pour déguster son assiette sont recherchées. Nous croisons le groupe des filles (Robert ne m’en voudra pas !) au complet avec Véro. Sans céder à la tentation de prolonger la pause au frais plus longtemps, il faut remettre en route pour le dernier acte. Il commence par une longue transition par les gorges de Chailles, long faux plat usant, comme les affectionne Santo qui prend la tête de file et met en route avec du braquet. Derrière ça ne moufte pas et nous arrivons rapidement à St Béron.

    Après quelques kilomètres de transition nous attaquons la dernière difficulté, la double ascension Voissant-La Montagne et les 1000 Martyrs. Après 120km et plus de 2000m de dénivelé avalés, je me sens encore étonnamment frais. Mais ça ne va pas durer…

    Je mets du rythme d’entrée pour m’accrocher à la roue de Sébastien, la grimpée jusqu’à Voissant se passe bien et nous doublons plusieurs grappes de cyclos. Plus haut, à la sortie d’une partie bien ombragée, nous nous retrouvons exposés en plein soleil et je me retrouve rapidement accablé par une chaleur qui ne m’avait pas posé problème jusque-là : clairement, j’ai le voyant de température moteur qui s’allume dans le cerveau, et je sens arriver le coup de chaud ! J’essaie de modérer l’engagement, même aux plus forts pourcentages, avec une seule idée en tête : éviter de péter le joint de culasse !

    La montée me paraît soudain interminable, plusieurs cyclos me doublent, dont Sébastien qui lui ne faiblit pas, et j’ai l’impression d’être scotché au bitume brûlant. Finalement, je ne me désunis pas trop car je garde Sébastien en point de mire et bascule en haut peu après lui. La galère ne s’arrête pas pour autant, car je ne parviens pas à me rafraîchir dans la transition vers le col des Mille Martyrs, que je traverse en mode « éco ». Je vois ça et là des petits groupes en train de récupérer à chaque petit coin d’ombre, je ne suis visiblement pas le seul à souffrir de la chaleur. Juste avant l’embranchement vers le col des Mille Martyrs, je me résous à une pause pour m’asperger abondamment et essayer de refroidir la caboche. Un bidon y passe…Pascal M passe devant moi sans vraiment me calculer. Je repars un peu plus frais mais avec pas mal d’appréhension, alors que cette dernière ascension est loin d’être la plus terrible du parcours. Gentiment calé sur un modeste 36x27, je mouline jusqu’en haut du col, uniquement motivé par l’idée d’arriver dans les derniers hectomètres de sous-bois au sommet du col et de son ombre fraîche qui va m’attendre ! Ce qui finit par arriver, enfin. Loïc vient me sauter sur la ligne pour « faire les points » que je ne songe même pas à disputer, et je vois avec plaisir un bon groupe de maillots rouge et jaune Sassenageois en train de se rafraîchir au pied du panneau du Col.

    La chaleur en a fait souffrir plus d’un, et les copains qui arrivent en suivant apprécient tous de se poser à l’ombre. Certains sont rouges pivoine, d’autres comme Francis blancs comme un linge. Les organismes ont vraiment souffert.

    Visiblement frais comme un gardon (c’est bien le seul), Sébastien décide de rebrousser chemin pour retrouver sa chère et tendre. Le reste du groupe s’élance dans la longue descente qui nous ramène vers Coublevie. L’effet rafraichissant est immédiat et chacun peut récupérer des efforts consentis. Marithé nous quitte en chemin pour regagner son lac de Paladru, et c’est le regroupement général à l’arrivée où nous attend la collation. Les places à l’ombre sont chères et âprement disputées !

    J’apprécie la première gorgée d’une bière bien fraîche gentiment offerte par Pascal L. Nous voyons arriver peu de temps après Sébastien et Isabelle qui n’était pas si loin de nous, alors qu’elle a affronté seule le grand parcours. Arrivent ensuite Jocelyn, puis notre célèbre René (un compte-rendu de sortie sans mentionner René n’a pas la même saveur !) qui ont randonné en solo à leur rythme.

    Il s’agit maintenant de rentrer au bercail en collectif. En traversant La Buisse nous perdons le groupe des filles et le groupe des 7 se reforme, plus Isabelle. Le fameux serment d’ivrogne « on rentre cool, hein les gars ! » tient à peine jusqu’à Voreppe, le temps que le jeu des relais soit lancé (je n’ai pas de preuve je soupçonne Santo d’avoir lancé les hostilités !). Et nous finissons sur la digue à 40km/h (certes avec le vent dans le dos),…incorrigibles.

    Fin de l’aventure avec la dispersion traditionnelle dans Sassenage, randonnée superbe mais difficile par son parcours et la chaleur écrasante sur la fin. Et bien sûr toujours la même bonne humeur au sein du groupe. 175km et 3000m de dénivelé positif, je vais bien dormir ce soir !

    Toutes les photos sont ICI 

    Texte : Matthieu

    Photos : Santo

     

     

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    CR sortie Randonnée de la Source, 14/05/2022

     

    Après 2 semaines de vacances, je suis heureux de retrouver le club pour la randonnée de la Source, organisée par le club de Seyssins.

    RDV donné à 7H15, sous une température agréable nous sommes 13 à prendre la direction du départ de la randonnée : Sandrine, Françoise, Véronique, Emilie, Santo, Loïc, Bernard G, Jean-Paul G, Luc C, Louis-Eric, Pascal L, Didier, Thiery et moi-même. Nous retrouvons quelques sociétaires de plus (Claude, Luc S, Laurent L, Laurent B, Jocelyn, et Antonio qui est arrivé plus tard) aux inscriptions.    Pour la plupart, on a choisi le grand parcours de 111 km.

    Après une petite pause-café, nous partons en direction de la 1ère difficulté du jour le col de Comboire que nous passons à allure modérée. Après le regroupement habituel, nous reprenons la route vers Varces puis Vif en passant par la plaine de Reymure. Après la bifurcation avant St Georges de Commiers vers Champ sur Drac, le rythme s'accélère brutalement sous l'impulsion de plusieurs bons routiers. Le groupe ne restent pas longtemps au complet. Personnellement j'essaye de garder les roues et c'est déjà pas mal jusqu'à Champ puis tournons vers la route de Champagnier. Cette fois, la montée d'environs 1,5km à 6,2% est lancée sur un bon rythme, on retrouve les mêmes devant. Le 1er groupe se reforme dans la traversée de Champagnier. Le petit groupe poursuit sa route avec parfois de bons relais jusqu'au pied de la 3ième difficulté, la montée des 4 Seigneurs 5,75km à 7,5%, avec des passages supérieurs à 10%. Dès le début, les meilleurs Thierry et Loïc partent devant, pour ma part j'essaye de garder la roue de Véronique que je lâcherais avant le sommet. Cette montée est pour moi bien difficile mais je m'accroche le plus possible. Au sommet nous attend le 1er ravitaillement avec une assiette généreuse et de quoi remplir les bidons. Finalement, tout le monde arrive petit à petit au sommet, et la chaleur devient de plus en plus forte.

    Une partie des sociétaires repart et descend à bonne allure vers Gières. Après une courte approche, on attaque la prochaine difficulté de Murianette jusqu'au hameau de “Faux” en passant par la Pérérée: 10,5km pour 500m de dénivelé avec des pentes irrégulières. Les parties les plus raides sont sur les 1er kilomètres. Je laisse partir les cyclistes en forme et gère la montée au mieux en profitant des replats pour récupérer. Je tente de rester aux contacts au moins visuellement de Luc C et Véronique. Arrivés au sommet, on retrouve les 1ers tranquillement installés à l'ombre. Une fois tout le monde prêt, on repart par une courte descente avant de remonter vers Le Penet, malheureusement j'ai perdu le contact du groupe au moment du passage du stop avec un changement de plateau qui a échoué. Je repars et récupère Louis-Eric puis les autres en arrivant à Belmont. La suite du parcours passe par le mur de Brié et la route vers Jarrie, avec une belle vue sur le château bien nommé «  le bon repos  ». Luc S et Bernard G nous quittent en passant pour rentrer plus tôt. Nous arrivons enfin après 80km au 2ième ravitaillement. Personnellement, il se faisait attendre. Après avoir rempli les bidons et commencer à manger l'assiette bien garnie, nous remarquons qu'il manque plusieurs personnes, juste le temps de la dire que l'on voit arriver les 3 retardataires qui ont légèrement jardiné, surement une erreur due au marquage de la semaine dernière.

    Vient ensuite la traversée de Champ avant de reprendre la montée vers le cimetière puis la combe des Berrards qui mène juste au-dessus de Saint Georges de Commiers. Profitant d'une erreur d'aiguillage des premiers, les derniers se retrouvent les premiers dans la montée mais je me fais rapidement doubler par les 2 fusées Thierry puis Loïc à la poursuite de Santo, Pascal L, Didier et Luc C. Reste à faire une approche jusqu'aux dernières difficultés, mais certains ont décidé d'imposer par intermittences des allures que je parviens à peine à suivre. Pour le plaisir des plus costauds, la fin du parcours propose deux bosses avec la première qui emprunte la montée de la route du château des Allières, puis pour finir la très connue montée du col de Comboire. Pour moi ces derniers pourcentages ont été très durs à encaisser et termine éreinté. Le groupe se reforme au sommet pour descendre vers le point de départ.

    On profite du soleil pour manger et se désaltérer au soleil avant de reprendre à bonne allure la piste cyclable vers Sassenage où l’on se sépare après une journée bien agréable.

    Merci au club de Seyssins pour leur accueil et pour ce joli parcours. Finalement environs 130km et un peu plus de 2000 m de D+ sous une bonne et chaude température. Merci à tous pour cette journée sportive.

    Toutes les photos sont ICI

    Texte: Francis

    Photos: Santo et Jean-Paul

     

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    Samedi 7 mai 2022. Randonnée des Balcons de Belledonne – Groupe 1

    Après deux ans de report, la Randonnée des Balcons de Belledonne (RBB pour les initiés) organisée par les cyclos de Eybens-Poisat fait son grand retour. Les lève-tôt du groupe 1 ont décidé de partir dès 6h45 de Sassenage pour arriver à Eybens à 7h30 et se lancer sur les parcours les plus longs : une boucle de 98km ou une version rallongée de 117km.

    On retrouve au départ Santo, Pascal M, Pascal L, Dominique, Bernard G, François D, Emilie, Loïc, Thierry B ainsi que Nathalie et Emmanuel.

    Une fois l’inscription faite, le groupe se met en route pour une longue portion –pas la plus agréable- de traversée urbaine, de piste cyclable et de route à forte circulation. Un fait malheureux est à noter : sur une fin de voie cyclable mal aménagée obligeant à mettre pied à terre, Emmanuel ne parvient pas à déclipser sa chaussure et tombe. Plus de peur que de mal au niveau physique, cependant, sa patte de dérailleur s’est tordue, et quelques km plus loin il est contraint de faire demi-tour avec sa femme Nathalie.

    Enfin, nous arrivons à Tencin et bifurquons sur la droite en direction de Theys pour attaquer aussitôt les premières pentes de Belledonne, 10km d’ascension jusqu’au Col des Ayes. La première partie de la montée jusqu’à Theys est régulière et le groupe monte bon train de manière assez homogène. La traversée de Theys offre un replat reposant, c’est jour de marché et les effluves ouvrent l’appétit. Réjouissances de courte durée car dès la sortie du village c’est un kilomètre à plus de 9% qui se présente, suivi de 2,5km guère moins faciles. Culminant à moins de 1000m, ce « petit » col est un sacré morceau ! Bernard et Emilie ayant rapidement décroché pour monter à leur rythme, le groupe 1 se reconstitue au sommet pour entamer la suite, avec une courte descente, puis le petit Col du Lautaret, monté groupés, et une nouvelle descente vers le hameau de La Boutière, où le premier ravito nous attend. Loïc, qui criait sa faim depuis des km, peut apprécier une assiette bien garnie ! Sans transition pour digérer, la courte ascension du Col des Mouillés se fait sans grande difficulté. A titre personnel je ne parviens pas à régler le thermostat : les températures sont moins clémentes qu’en plaine et le soleil joue à cache, tandis que la route ne fait que grimper et descendre. Bref, en haut du col je prends le temps de bien me couvrir, et sans me presser je me lance dans la longue descente en pensant retrouver rapidement les roues des copains. Erreur, car ces derniers ont décidé de lancer la machine et de faire tourner les manivelles. Je ne suis pas là pour voir mais je soupçonne Pascal M et Dominique de s’être un peu amusés…je vais donc passer plus de quinze bornes à chasser pour rentrer, en retrouvant en chemin Pascal L qui s’est également laissé décrocher. A deux nous parvenons à reprendre Santo, puis la Côte des Roussets se présente et au prix d’un bon effort je remonte devant. Ces presque 20 bornes m’ont bien entamé, je ne me suis pas économisé pour la suite. Heureusement, le deuxième ravitaillement se présente au Pinet d’Uriage.

    En avalant le casse-croûte, nous observons le plafond nuageux tout proche qui s’est bien épaissi. Il reste encore quasiment mille mètres de dénivelé dans des conditions que l’on pressent difficiles. Les deux parcours empruntent en commun la montée vers Les Seiglières, une piste engoncée dans la forêt avec un passage à mi-pente au revêtement complètement défoncé (qui mériterait d’être franchi en Gravel voire VTT…) dans lequel Dominique s’amuse bien plus que moi. La piste rejoint la route principale vers Chamrousse, et c’est à ce croisement que François, Loïc et Thierry nous quittent pour redescendre en suivant le parcours 98km. Cette option est probablement celle de la sagesse, qualité dont sont moins bien dotés les 5 givrés –qui vont le devenir au sens propre du terme – qui persistent en poursuivant vers Chamrousse.

    Aussitôt lancés dans la montée finale (10km plutôt roulants), nous plongeons dans le cœur des nuages. Dominique prend rapidement la tête et imprime un gros tempo. Je sens bien que je ne suis plus aussi fringant que dans le Col des Ailles. Il s’envole après quelques relances toniques en danseuse et je me résous à trouver mon rythme sans à-coups, sans chercher à relancer avec du braquet. Le brouillard est maintenant à couper au couteau, il fait sombre et il est difficile de trouver ses repères sur cette route large qui ne rend pas la pente. Je perds le visuel de Dominique et la fin de la montée me semble bien longue, à défaut d’être vraiment difficile. On devine à peine Le Recoin quand on le traverse et la dernière rampe annonce l’arrivée à Roche Béranger. Dominique m’appelle car je passe devant sans le voir ! Les Pascals puis Santo nous rejoignent rapidement derrière, nous nous couvrons au maximum pour la très longue descente à venir, que nous appréhendons quelque peu. Effectivement, le brouillard et surtout le froid mordant rendent les premiers kilomètres très pénibles. Puis, enfin, la sortie du plafond nuageux, le panneau Belmont et une température instantanément plus clémente nous soulagent. Plus loin, la remontée par la côte de Brié se fait sur un rythme tonique, nous remontons la longue file ininterrompue de cyclos issus des autres parcours qui convergent tous vers Eybens. Nous filons à toute allure jusqu’à l’arrivée, où nous attendent un casse-croûte bienvenu et surtout les copains du groupe 2 qui en 7ont fini avec le parcours 80km (Patricia, Santo, Aldo, Philippe T). Nous prenons des nouvelles d’Emilie qui a bien été vue sur le retour, par contre ce n’est pas le cas de Bernard. Le groupe 2 s’en retourne aux bords du Furon un peu avant nous. Nous voyons ensuite arriver notre Bernard: finalement il s’est ravisé et a fait partie des braves (a priori peu nombreux) qui ont poussé jusqu’à Chamrousse. Belle perf car réalisée en solo et dans un temps plus que respectable. Nous rentrons donc à 6, à une allure confortable.

    Au compteur, 145km et 2600m de D+, un parcours superbe côté Belledonne, une organisation de qualité, des hôtes très chaleureux et bien sûr une excellente ambiance qui règne au sein du groupe. Dommage que la météo mitigée nous ait privé de jolis points de vue et ait rendu le passage par Chamrousse compliqué, mais nous avons évité la pluie, c’est bien là l’essentiel. Je reviendrai à la RBB 2023 !

    Textes : Matthieu

    Photo : Santo

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    Sortie parcours A du 30/04/22 – Les Corniches du Drac

    A l’ère du numérique, avec ses prévisions météo à 15 jours sur les smartphones, il y a finalement quelque chose de rassurant dans cette réalité immuable, ce principe jamais remis en question depuis Alain Gillot-Pétré : assez régulièrement, nos météorologues de métier se plantent royalement.

    C’est donc un beau soleil de printemps qui pointe son nez en ce samedi matin, bien loin des averses orageuses prédites encore l’avant-veille, et un joli petit peloton de 17 sociétaires tous contents de pouvoir assurer la sortie club. A la rampe vers la digue, nous partons une dizaine vers le sud, direction le parcours des Corniches du Drac, tandis que les autres prennent la direction du Nord pour le parcours B.

    Nous retrouvons donc sur le parcours A : Santo, Thierry B (qui fait sa deuxième sortie test), Louis-Eric, Jean-Paul G, Robert, Sandrine, François, Emilie, Véronique...et bibi.

    Une sympathique petite brise du nord nous accompagne sur la digue (notez bien les termes employés, leur teneur pourrait changer au fil du parcours !). J’entends déjà les premiers encouragements à partir devant…problème, du groupe 1 habituel nous ne sommes que deux avec Santo, plus Thierry dont les qualités de gros rouleur sont bien connues. Visiblement Santo n’est pas trop motivé pour ouvrir la route et rouler trop fort. Bref nous aviserons. Cela ne tarde pas car dès le pont de Seyssins, le groupe tourne à gauche pour escamoter Cossey et s’économiser pour la suite. Ce qui n’est pas à mon goût et j’entraîne donc avec moi Thierry et Santo pour un premier échauffement vers le Col de Comboire. Nous empruntons la voie habituelle de Claix vers Vif en suivant la piste qui longe la Gresse. Juste avant Vif, nous rattrapons nos petits camarades que nous accompagnons jusqu’au pied de la bosse de St Georges de Commiers. Là encore, Jean-Paul le capitaine de route nous expédie amicalement avec Thierry pour que nous prenions la tangente à l’avant. Santo semble décidé à nous suivre, et c’est parti pour une dizaine de bornes de montée roulante jusque Monteynard. Thierry, à son habitude, met les watts d’entrée et je me concentre sur ma propre allure sans me faire piéger. Ce qui me permet de le reprendre sur la fin, et nous finissons ensemble pour se retrouver bloqués par un long feu lié à des travaux un peu avant Monteynard. Santo arrive peu de temps après, et juste derrière, nous voyons arriver comme une balle Véronique qui visiblement a fini fort sur les derniers kilomètres. Elle nous explique qu’elle prépare l’Ardéchoise et effectivement on voit qu’elle a du gaz ! Nous nous arrêtons un peu plus haut dans le village pour prendre de l’eau. Avant même que tout le monde soit arrivé, on nous encourage à nouveau à partir devant sans attendre. Santo se verrait bien rester avec le groupe, et je branche Véro pour nous accompagner. Encouragée par ses petits camarades habituels, elle finit par céder et part avec nous sans manquer de nous préciser ses exigences pour que tout se passe bien (ce qui va de soi). Santo se résout à nous suivre et c’est donc à quatre que nous entamons la suite du périple. Plongeon vers La Motte St Martin, coup de cul dans le village et belle remontée en sous-bois pour retrouver la corniche : le cadre est magnifique. Une petite pause au fameux point de vue

     

    et nous poursuivons la route de la corniche, au profil casse-pattes avec de longs faux plats, qui nous emmène jusque La Mure. La sympathique brise du nord, que l’on avait fini par oublier, se rappelle à nous au fur et à mesure que nous bifurquons vers l’est puis le nord-est. Après 70km, à la sortie de La Mure, nous prenons la mesure que le plus dur est devant nous. La traversée de Nantes-en-Rattier nous amène au pied du Col de Malissol,

    court (2km) mais brutal, avec une pente moyenne de quasiment 9% sans répit et qui se durçit sur la fin. C’est une découverte pour moi et je me retrouve surpris à mi-pente, avec la nécessité de m’employer sérieusement pour ne pas m’écraser dans le final. La vue magnifique que l’on découvre en arrivant au col mérite bien cet effort. Santo et Véro suivent, nous entamons un bon ravito en attendant Thierry qui a malheureusement calé dans cette ascension. En phase de reprise et sans avoir beaucoup roulé depuis plusieurs mois, il a probablement grillé trop de cartouches en début de parcours et le paie comptant. La suite va être longue pour lui…

    Après une descente rapide, le parcours s’engage ensuite dans la longue vallée qui traverse le massif du Taillefer, vers Lavaldens puis La Morte. Les paysages sont grandioses, mais plus sévères dans cet univers minéral. Pour couronner le tout, la sympathique brise s’est transformée en vacherie de vent de face, puisque nous roulons désormais plein nord. 8km de faux plat dans ces conditions, il faut mettre de l’engagement et néanmoins l’allure plafonne. Arrivés au Villard, bien entamés, il reste à digérer la rampe finale qui n’est guère plus simple que Malissol (2km à 8,5%). C’est Véro qui donne de la voix et encourage tout le monde à son approche. Conscient que c’est la dernière difficulté je vide le réservoir pour arriver soulagé mais pas loin d’être sur la réserve à la station de l’Alpe du Grand Serre. Véro arrive derrière fraîche comme un gardon, tandis que Santo a rebroussé chemin pour encourager Thierry qui cette fois a serré le moteur pour de bon !

    Mine de rien, il reste encore 45 bornes pour rentrer à la maison, heureusement sans grosse difficulté.

    Nous plongeons dans la longue descente vers Séchilienne, ce qui nous fait bénéficier d’une bonne récupération. Arrivés dans le village, devant le panneau indiquant la montée vers le Luitel, nous pensons à notre ami Pascal M qui nous a précédés plus tôt sur le parcours et qui s’est lancé dans ce « petit extra » pour agrémenter le tout. Clairement, nous sommes tous disposés à finir sagement le parcours de base en bifurquant direction Vizille, surtout que le vent de face ne nous lâche plus.

    Un dernier petit effort sur les hauteurs de Jarrie et ils ne reste plus qu’à se laisse glisser dans la descente de Champagnier. Le vent de face sur la digue finit de nous rincer, et nous nous séparons bien contents d’en avoir terminé avec un parcours usant mais offrant des paysages contrastés et magnifiques.

    Toutes les photos cliquez ICI

    Matthieu

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    CR Sortie Club du 09/04/22 – Parcours Randonnée des Coteaux

    La Randonnée des Coteaux du Cyclo-Club de Tullins-Fures figurait initialement au programme de ce samedi. Suite à son annulation, nous décidons d’emprunter son parcours officiel de 85km, ce qui au départ de Sassenage fait un joli circuit de plus de 120 bornes et un peu moins de 1400m de dénivelé positif. Un deuxième aléa vient contrarier le programme : la météo ! Le vendredi très agité et les prévisions du jour peu engageantes (pluie, vent, froid) ont visiblement douché l’enthousiasme de la plupart des sociétaires…en effet, je me retrouve seul au point de rendez-vous, bientôt rejoint par Jean-Luc, Louis-Eric, Santo…puis nous retrouvons finalement Emilie en partant. Nous nous lançons donc à cinq sur la piste détrempée, pas bien fiers, en direction du nord encombré par des nuages sombres, avec un petit vent de face froid et humide qui n’augure rien de bon…allons-nous regretter notre choix téméraire d’être sortis, tandis que nos petits camarades sont probablement en train de déguster un bon café au chaud, voire même peut-être jouer la grasse matinée sous leur couette douillette ?

    Finalement nous passons entre les gouttes et arrivons vers Tullins sans avoir croisé le moindre cyclo. A croire qu’il n’y a que Sassenage qui est de sortie.

    Nous poursuivons ensuite la descente de la vallée de l’Isère par les petites routes qui serpentent entre les noyeraies, en modulant l’allure et avec quelques pauses pour attendre Emilie en proie à des petits soucis de réglage de selle. La Montée des Cochons permet de décalaminer les moteurs, avant d’attaquer un peu plus loin le long faux plat de Vinay vers Serre-Nerpol. La météo nous épargne toujours, nous roulons au sec mais avec un vent de face qui oblige à mettre de l’engagement. Nous prenons ensuite à gauche la montée vers Chasselay, puis enchaînons avec le chemin des Mourets, bosse un poil « casse-pattes » qui nous mène jusqu’au croisement de la route de Varacieux. Le ciel se découvre et seul le vent froid et quelques fossés enneigés nous rappellent l’épisode hivernal de la veille.

    Nous redescendons ensuite gentiment vers Varacieux puis Vinay, moyennant quelques pauses et un petit demi-tour à la sortie de quelques coups de cul, car Emilie peine à tenir le rythme que nous tâchons de garder modéré. A peine entrés dans Vinay, le GPS nous fait prendre des chemins improbables…nous comprenons le pourquoi de la Randonnée des Coteaux : c’est en effet un joli coteau en surplomb de la route principale que nous gravissons jusque Serre-Nerpol, jolie découverte de la campagne Vinoise au milieu de laquelle nous évoluons parfaitement seuls.

    Regroupement au croisement de la D22 que nous avions déjà emprunté plus tôt, et cette fois nous reprenons l’itinéraire habituel qui mène jusqu’au Col de la Croix de Toutes-Aures. Avec quelques passages exposés au vent, le groupe se disperse rapidement. Je monte à bonne allure, suivi de Santo qui sitôt arrivé va se protéger de la bise derrière le mur du Café du Col.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Suivent ensuite Louis-Eric, Jean-Luc et enfin Emilie. Après avoir rechargé les batteries en solide et liquide, nous enchaînons vers Saint-Michel de Saint-Geoirs puis La Forteresse, pour attaquer la dernière difficulté du jour avec le col de Chatain par son versant roulant. Chacun escalade à son rythme, en fonction de ses capacités et de la forme du moment (c’est la reprise pour Jean-Luc et Louis-Eric). Après avoir réenfilé les coupe-vent, nous plongeons dans la descente rapide vers Tullins. Juste après avoir traversé le marché tullinois qui s’est déjà vidé, au gré d’un feu qui passe au rouge nous restons en arrière avec Jean-Luc et empruntons un mauvais itinéraire. Après quelques appels avec Santo et un aller-retour express du rond-point de l’autoroute jusqu’au centre-ville, qui me vaut au passage d’essuyer un petit « grain » avec quelques grêlons, tout le monde se retrouve sur la digue. Nous reprenons le périple de retour sur une chaussée bien détrempée : visiblement la pluie qui nous a quasiment épargné tout au long du parcours s’en est donnée à cœur joie entre St Quentin et Sassenage.

    Il fait faim et l’heure tardive nous poussent avec Santo à appuyer quelques relais. Après une dernière pause-regroupement à la bifurcation vers St Egrève, nous abandonnons là Louis-Eric, puis chacun s’éparpille au gré des sorties sur la digue, fatigué mais heureux d’avoir fait le choix audacieux et finalement payant de braver la météo. Il est vrai que nous pouvons nous estimer un poil chanceux d’être passés entre les gouttes et de ne pas avoir pris une « bonne rincée » !

    A mon compteur : 133km, 1375m de D+, et une belle découverte avec la boucle autour de Vinay et sa campagne. Itinéraire à refaire, assurément !

    Matthieu

     

     

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    Samedi 2 avril 2022:Tour de Flandres Édition 2022

     

    We ride Flanders - De ronde van Vlaanderen – Le Mooiste de Vlaanderen

     

    Samedi 2 avril la participation au Tour de Flandres devient une réalité nous sommes sur les terres du drapeau national noir – jaune – rouge. Je suis accompagné de mon fils Thomas l’événement cycliste réservé aux amateurs du tour de Flandres c’est à dire, le festival de cyclisme sur les routes de Flandres aura bien lieu cette année après 2 annulations à cause de la Covid 19. Demain la course officielle des pros partira d’Anvers empruntant le même itinéraire que celui réservé aux amateurs, le danois Kasper Asgreen remettra son titre en jeu, mon petit doigt me dit que le prochain vainqueur est le néerlandais Van Der Poel.

    Plusieurs tracés sont proposés aux participants en passant du 75 - 144 – 179 – 257 kilomètres.

    Tom a validé l’inscription pour le parcours 179 kms au départ et à l’arrivée d’Audenarde, en Flamand cela se prononce Oudenaarde. Audenarde est situé dans la diagonale de Gand et de Tournai en Belgique.

    Nos roues emprunteront l’itinéraire officiel des pros sauf la partie au départ d’Anvers circuit des 257 kilomètres, avec les mêmes pentes emblématiques et les mêmes sections pavées légendaires parcourus par de nombreux cyclistes professionnels. Nous roulerons sur les marches de grands champions tels que Bobet -Forestier - Jacky Durand ces Français victorieux dans le passé à cette épreuve. On dit que la Belgique est le plat pays comme le chantait de son vivant Jacques BREL on verra bien quand la ligne d’arrivée sera franchie.

    La ville Audenarde et les communes voisines sont devenues ce week-end la Mecque du vélo l’organisation est au top de gros moyens sont mis en œuvre. J’apprends que nous sommes environ 16 000 inscrits sur les quatre parcours, bref personne ne connaît le chiffre exact car l’inscription est toujours active sur place jusqu’à la veille du départ 18h00. Un gros business qui va rapporter beaucoup d’argent à tout le monde, commerces locales, hôteliers, organisateur.

    Sage décision d’être arrivé le vendredi dans l’après-midi afin de retirer notre plaque de cadre et de faire le tour du village vélo sans la présence de millier de cyclos, mon numéro de participation est le 7937. Coté hébergement à 53 jours avant le départ, Nada plus rien de disponible sur place donc ce soir le dodo à Waregem village néerlandophone à 15 km du départ. On verra les possibilités d’approche qui nous sont proposées.

    Ring, Ring, Ring le réveil sonne, il est 5h00mn l’hôtelier à mis en place le petit déjeuner continental de très bonne heure en raison de l’événement il a dû s’adapter on se prépare, petit déjeuner copieux on stock les glucides. J’avoue que j’ai relativement bien dormi pas de stress, ni de sommeil perturbé. La check-list a été validée la veille pour ne rien oublier, contrôle des affaires = OK, nos destriers = OK.

    Avant de monter dans la voiture vite fait un dernier coup d’œil sur la prévision météorologique de la journée . Hier ce n’était pas gagné d’avance à notre arrivée il neigeotait le pire était à prévoir pour ce matin.

    Mais où sont passées les journées printanières de la dernière semaine du mois de mars. Aujourd’hui au matin il est prévu moins 3 ° et + 9° au mieux de la journée avec nuages et éclaircies éparses et bien il faudra faire avec on ne va pas faire demi tour. Finalement l’organisation est au top après l’approche voiture on s’arrête à 3 kilomètres de la zone du départ officiel où l’on es stationné par des signaleurs dans une zone industrielle.

    Il est 7 h00mn , je sors de la voiture Houla, Houla !!!!! je suis transis sur place par un vent glacial, mes mains sont tétanisées par le froid pour installer les accessoires sur le vélo et le montage de la roue avant on grelote sur place. S’est la 1 er fois que je mets un bonnet de laine sous mon casque et un tour de coup en laine pour faire du vélo et 2 paires de gants une en soie et l’autre en cuir avec intérieur fourré. Je regarde autour de moi les autres participants sont en cuissard long d’hiver. Le seul à être en corsaire s’est moi, mon fils me demande Papa tu n’as pas froid aux mollets, je lui réponds si un peu. Le froid nous emporte tellement que l’on ne fait pas attention où l’on es stationné et le jour est à peine levé. On se dirige vers la zone de départ, nous voilà sur la ligne de départ avant de s’élancer on prend quelques photos, il est 7h30mn

     

     

    Le départ est libre, il s’effectue dans une fluidité magistrale sans bousculade, sans être obligé de se frayer un passage.

    Ma carte de parcours affiche 179 kms - 2355 M de dénivelé avec 27 difficultés prévues dont 13 segments pavé. Chacun d’entre eux entre 300 et 2400 mètres avec des pourcentages entre 7,9 % à 20 % et en intermédiaire des successions de minis bosses ou de plats et 4 ravitaillements. L’épreuve ferme officiellement à 20 h00. Habitué aux longues ascensions de chez nous, il faudra toujours être en relance en effort permanent pour maintenir le cap à ce parcours casse pattes.

    Je commence à m’élancer, ce n’est plus un rêve on tourne les jambes sur les routes des Flandres traversant zones urbaines puis rurales dévalant les premiers kilomètres. Le Parcours emprunte dès le départ sur plusieurs dizaines de kilomètres des bandes cyclables à travers rase campagne il fait froid. J’ai défini une vitesse de croisière : 20km/h de moyenne pour ne pas être rattrapé par la voiture balai car si hors délai à l’avant dernier ravitaillement direction la porte de sortie du parcours. Pour se repérer j’ai accroché à la sacoche vélo une cocarde tricolore. Il commence à y avoir du monde je me place sur le coté droit des avions à réactions groupés en escadrilles défilent sur ma gauche. Autour de moi plusieurs nationalités, tu entends parler le Flamand puis tu aperçois des maillots Français, Belge, Néerlandais, Luxembourgeois, Allemand, Suisse, U K. Le froid te fait vite tourner les jambes pour te réchauffer, on s’approche de la 1ère difficulté située à 10km de la ligne du départ. L’ambiance est bonne enfant tous le monde se parle avant l’effort , des Jurassiens me disent allez l’Isérois comme chez nous il y a des montagnes, Un autre me dit Ha !!!! Sassenage je connais bien je vais chaque année dans ta région en vacances, à croire que le club de vélo de Sassenage est connu comme le loup blanc. Avec mon fils on a décidé de rester ensemble il va servir de poisson pilote, la 1 er difficulté est en vue :

     

    10K0. WOLVENBERG : La 1er difficulté est une côte d’une longueur de 710 M asphaltée entre 7,9 à 17,3 %, son sommet est situé à 51 M. Les sommets ici ne sont pas bien hauts rien à voir avec ceux de chez nous cela me fait penser à la côte de Clermont, quand on fait le tour du lac de Charavines.

    22K4. MOLENBERG : Le 1er segment pavé mon baptême, une côte d’une longueur de 463 M entre 7 à 14%. C ’est une côte en pavée étroite pas très longue avec un pourcentage moyen de 7 % et son sommet se situe à 56 m d’altitude. Ouais ça fait drôle quand on n'est pas habitué t’as l’impression de faire du marteau piqueur et tu cherches sans arrêt la meilleure trajectoire pour le confort sa secoue très fort, tu as vite envie de sortir de ce merdier, puis sa peut être la chasse au trésor. Tellement tu es secoué les bidons, sacoches, accessoires lumineux se retrouvent au sol, mon fils m’avait prévenu que les bidons pas d’accessoires superflus. Tom récupère sur les pavés une sacoche avec tout le nécessaire de réparation , les pavés sont des magasins d’accessoires vélo en libre service.

    Rouler sur les pavés nécessite quelques conseils recherchés sur internet. Il faut rouler sur le haut du pavé qui est la meilleure surface de roulement et garder la ligne. Il faut bien porter tout son poids sur la roue arrière pour la motricité et jamais rouler en danseuse. Adopter une posture détendue, maintenir toujours la même vitesse, une même fréquence de pédalage située entre 75 à 80 coups de pédales par minute est idéale.

    Éviter les bordures pour les risques de crevaison, chutes, nids-de-poule. Placer les mains en haut sur le cintre en appuie, bras semi fléchis sans crispation jamais sur les cocotes.

    Quant aux pneumatiques, la section minimum recommandée est 28 l’idéal est 30 et si on a un poids plume comme le mien de 70kg la pression doit être entre 4,8 et 5,5 bars. Éviter des jantes au profil haut mes pneumatiques sont du 28 mn de section car au-dessus cela ne passe pas dans les haubans.

    Avec des sections plus larges cela améliore le confort et permet de diminuer la pression.

    Dans l’absolu il faudrait rouler à 40 km/h, le pavé est moins dur qu’à 25 km/h. L’idée c’est qu’il faut flotter au-dessus. Il faut aborder le secteur avec l’idée d’accélérer constamment ou du moins de jamais ralentir ni lever le pieds.

    C’est le même principe dans une côte à 15 % si tu lèves le pieds on est tout de suite à l’arrêt et s’est difficile pour repartir. Anticiper et régler l’intensité de l’effort sur la longueur.

    Ben pour avoir usé mes pneus sur les pavés, tu as l’impression d’être un ressort en action et tu ressens les secousses dans toutes les articulations du corps et même jusqu’au cerveau où la tête n’est pas épargnée me provoquant un mal de crane et  m’obligeant de prendre un doliprane sur le parcours, même la boite de secours était dans ma poche de ma veste thermique.

    Heureusement que je suis partis avec des pneus en bon états, je commence à en voir beaucoup sur le bas coté, vélo sur le sol et roue enlevée entrain bricoler dans le froid pour réparer les crevaisons.

    A l’approche des 30 premiers kilomètres je me fais rattraper par un cyclos de Chamrousse qui s’arrête à coté de moi là où je prends une photo d’un vieux moulin et me dit s’est toi René. Je connais Seb et Isa et d’autres cyclos du club de Sassenage, j’ai vu que tu avais posté sur Strava on échange quelques mots en sympathisant, il est comme moi frigorifié par ce vent glacial. Le 2 eme secteur pavé est à l’approche 

    30K0. PADDESTRAAT : Le 2ème segment pavé celui-ci est plat sur 2400 M c’est une voie romaine reliant Boulogne sur Mer à Cologne classée au monument historique, on recommence à être secoué le bonhomme et le vélo n’est pas habitué à ce genre de revêtement j’essaie d’appliquer les consignes qui sont bien difficiles, finalement je fais selon mon ressenti.

    32K0. 1er RAVITAILLEMENT (en néerlandais bevoorading), à l’approche de la signalétique je m’interrogeais sur cette signification et m’attendait à quelques chose de non prévue sur le parcours. Un ravitaillement de ouf tu peux y faire un repas de communion, ce n’est peut-être pas le moment . Je regarde ma montre J’ai compté 7 passages pavés franchis peut-être pas tous signalés comme des difficultés officielles. Temps parcourus 1h25 et 22 secondes, moyenne de 21 khm 3. Yes j’ai remplis une partie de mon contrat au 1 er ravitaillement, va falloir le maintenir. Bon maintenant on va faire le plein de glucides puis on reprendra la route pour la prochaine difficulté qui interviendra dans une douzaines de kilomètres.

     

     

     

    45K0. MARLBOROUGHSTRAAT : Est une route située dans les Ardennes Flamandes côte de 900 M entre 3 à 7 % et son revêtement est asphalté, on passe de revêtement asphalté ou gravillonné en revêtement pavé ainsi de suite et se sera le programme de la journée avec de petites bosses entre chaque liaison.

    47K3. HAAGHOCK : Le 3ème segment pavé, il fait 1600M, le pourcentage est de 1,15 à 6,72 %. Son profil indique qu’au début elle est en moins bon état et ondulée .

    C’est l’une des routes pavées emblématiques du Tour des Flandres, les pavés de ce segment sont accidentés mais ce qui rends vraiment spécial cette route c'est la façon dont elle s’enfonce au milieu provoquant une légère descente au début puis une montée à la fin.

    Elle paraît interminable car elle est tout en longueur tu la vois du début jusqu’à la fin et aucun obstacle la dissimule, c’est bon pour le moral comme le chantait le groupe guadeloupéen : Kassav, des années 1979.

    C’est à ce 3 eme passage sur segment pavé que je comprends rapidement où il faut te placer sur les pavés, dès que tu vois une goulotte sur le bas coté, tu vas t’y engouffrer si tu veux avancer, garder de la vélocité  pour être le moins secoué et perdre le moins de temps possible.

    49K8. LEBERG : Est une côte asphaltée sur 700 M avec une première partie pentue un passage à 14 % puis un second en faux plat.

    53K8. BERENDRIES: Est aussi est une côte asphaltée de 936 M à 7 % de moyenne avec un passage à 14 %, ça fait du bien de ne plus être secoué. Je m’approche de la huitième difficulté officielle.

    61K5. TENBOSSE : J’aborde cette 8ème difficulté c’est une bosse asphaltée de 450 M à 6,9 % de moyenne il s’agit en fait de la rue Tenbossestraat sur la commune de Brakel ce qui en fait un rare mont urbain sur le parcours. Le Tour de Flandres cyclotourisme est vraiment un événement en Belgique, nombre d’anonyme sur le bord de la route même en rase campagne ou dans les villages encourageant un proche ou un cyclo lambda venu affronter la ronde van Vlaanderen. Un peu comme à l’Ardéchoise quand tu traverses les villages où les habitants sont là pour t’encourager.

    J’échange quelques mots avec des cyclos francophones et anglophones qui me préviennent que l’on va bientôt taper dans le dur que tous redoutent. Ouais je regarde ma fiche le Mur de Gramont n’est pas loin.

    73K3. LE MUR DE GRAMONT: Appelé aussi Muur van geraardsbergen ou Muur kapelmur en (néerlandais) cette montée de 1003M est bien entendue en secteur pavé avec une pente très raide entre 9,3 à 19,8 % avec un dénivelé de 93 M. Finalement je m’étonne moi-même tu as tellement la niaque que tu avales cette côte en danseuse en faisant gaffe que t’as pas un cyclo qui chute ou qui cale debout sur son vélo t’empêchant de progresser.

    En Belgique les secteurs pavés font partie du patrimoine, ils sont régulièrement remis en état et certains classés au monument historique, donc impossible d’y toucher pour les transformer en asphalte. La difficulté Du Mur de Gramont est accrue car les pavés sont horizontaux et formes de petites marches, comme un escalier erratique. En haut je fais une halte au niveau de la chapelle Notre Dame d’Oudeberg s’est vraiment nécessaire d’un point de vue touristique et physique je fais quelques photos souvenirs. Le ravitaillement n’est pas loin juste en bas de la cote du Mur de Grammont à 400 m environ. On m’avait prévenu pour taper dans le dur ont a tapé dans le dur en haut t’es HS.

     

    73K7. (2em) RAVITAILLEMENT

    On profite du sucré, salé, des boissons isotoniques pour remplir nos bidons mis à notre disposition et quelques minutes de repos. Je regarde à nouveau ma montre pour savoir où j’en suis. Yes je suis dans le temps que je me suis imposé. J’ai compté 5 passages pavés franchis, temps parcourus 3h30 et 28 secondes la moyenne est de 20kh7. On décide de reprendre le roulage avec le fils qui est devant avec 25 ans de moins et ses entraînements triathlon il peut faire le lièvre, me protéger du vent des obstacles. Finalement on a de la chance il ne pleut pas, il fait froid et le vent glacial s’est un peut calmé. Merci Tom depuis le début tu es toujours devant, garde ta place je me colle à ta roue.

    95K0. MONT VALKENBERG : Je grimpe cette côte qui est asphaltée de 570 M entre 6,5 à 10,6 % et son sommet est situé à 39M.

    110K2. LE EIKENBERG : Je viens de franchir les 100kms du parcours je passe sur une côte qui est pavée sur la 1ère partie puis le reste en bandes asphaltées longue de 1200 M entre 6,2 à 10 %. Je commence à m’habituer à ces tronçons pavés, j’avoue que ce n’est pas le top mais le faire au moins une fois dans sa vie de cyclo s’est une très belle expérience. J’ai essayé toutes les trajectoires possibles rouler sur le sommet, sur le bas-côté, en cadence rythmée en cadence ralenti, à fond de ballon, difficile de dire la meilleure stratégie car sa fatigue énormément. Dans 4,5 kilomètres je passe à l’avant dernier ravitaillement, bon ça va la voiture balai ne m’a pas rattrapé. On ne va pas trop s’attarder au ravitaillement au cas où si la voiture balai arrive et nous oblige à prendre la porte de sortie.

    114K7. (3eme) RAVITAILLEMENT

    Le compte est bon je suis dans le temps que je me suis imposé et la moyenne fixée est maintenue . La montre indique temps parcourus 5 h19 mn et 48 secondes vitesse moyenne 21kh2. Toujours du monde au ravitaillement , certains laissent au stand atelier Shimano leur vélo pour effectuer quelques réglages qui bien entendus ne sont pas gratuits.

     

    Ben là au 3 eme ravitaillement le bug de navigation, nous suivons bien le fléchage indiqué à la sortie du ravitaillement . Un signaleur fait la circulation à la sortie à un feu rouge et nous dirige en direction de Hotond qui est un point de difficulté sur le parcours. Nous sommes tout un groupe d’une cinquantaine de cyclos après plusieurs dizaines de kilomètres à se suivre les uns derrières les autres on ne comprend pas car on devait bifurquer à droite pour prendre le parcours 175 kms alors que tout le monde continue en face. On a loupé quelque chose et on espère que la bifurcation se trouvera bien plus loin de nos interrogations. Pourtant on n’a pas vu de signaleur ni de panneau indiquant la direction du 175 kms comme les fois précédentes, peut-être un blagueur qui a enlevé le panneau. Ben non déçus on va se retrouver hors parcours et rejoindre le parcours du 145 kms sans passer par la boucle prévue pour faire le KOPPENBERG prévu au 118km9 et sans passer au 4 eme ravitaillement.

    Ce hors parcours va nous raboter environ 30 kilomètres et la difficulté du KOPPENBERG qui est une difficulté redoutable de 700 M en secteur pavé sur les premiers 120M puis 430 M suivant en asphalte situé sur la localité de Melden avec un pourcentage moyen de 11,6 et un passage à 22 %.

    Nous regagnons groupé le parcours du 145 kms pour affronter les autres difficultés.

    OUDE KRUISBERG: Dit la montagne de la vieille croix connue sous le nom de Oude Kruisens un tronçon pavé de 1740M le sommet est situé à 77M avec un pourcentage de 4,4 à 7,8 %.

    HOTOND : Toujours des côtes des bosses plus ou moins importantes celle-ci est asphaltée sur 890M entre 5,05 à 13,12 %, je regarde ma fiche on s’approche de la fin, je vois que le staff nous a gâté pour les derniers kilomètres et surtout la cerise sur le gâteau avec un finish à 20 % à 12kms de l’arrivée. Je crois que les nuits prochaines je vais rêver de bosses de collines de grimpettes.

    KARNEMELKBEEK : Le revêtement est asphalté sur 1310M avec du 5,5 à 14,0 % on voit vite que l’on s’approche de l’arrivée avec tous les anonymes entassés au bord des routes, les deux dernières difficultés sont en approche c’est dingue comment le moral revient très vite quand les chevaux sentent l’écurie.

    OUDE KWAREMONT : c’est une route asphaltée sur les premiers 600 M puis pavé sur 1890M avec des passages entre 3,5 et 11 %. Appelé aussi < vieux Quaremont> la cerise est dans 4 km et c’est la dernière côte avant de franchir la ligne d’arrivée.

    PATERBERG : La part du gâteau est servie sur un plateau d’argent bien sûr tant qu’à faire un tronçon pavé pour finir il n’est pas long il ne fait que 360M, les pavés sont en parfait état, mais ils doivent piquer les mollets. Le profil annoncé est du 12,9 à 20,3 % il est un des monts les plus pentu au programme du Tour de Flandres. Ce mont a été pavé en 1982 par un agriculteur local passionné du Tour de Flandres. Il a été pavé au milieu d’un de ses champs, ben là t’es pas tous seul dans la galère mais t’es boosté par les encouragements du public installé dans les talus. Il faut bien le doser et garder de la vitesse sur la partie la plus pentue. A mi-parcours devait arriver ce qui devait se produire devant moi à quelques mètres 2 cyclos se percutent et se retrouvent au sol entravant la chaussée. La seule alternative me restant un étroit passage sur la partie gauche, Les pavés étant en devers je bascule contre les barrières de sécurité à demi couché sur les pavés et les chaussures bloquées sur les pédales automatiques ne pouvant plus progresser. Je me fais aider des anonymes sur le bord du chemin qui me remette sur le vélo et me pousse sur plusieurs mètres avec force pour repartir et terminer l’ascension du PATERBERG.

    OUDERNARDE : Village départ et arrivée le finish, ils nous reste 12,5 kilomètres les efforts sont terminés le restant du parcours est très roulable voilà la Ronde est terminée on se dirige au stand d’arrivée pour la remise de la plaque de cadre avec la puce électronique.

    L’ objectif à été tenu la vitesse de croisière a été respectée la montre indique la distance de 145 km5 au lieu de 175 kms, temps parcouru 7h02 minutes, vitesse moyenne 20kh7.

    Un grand moment de solitude pour le retour à la voiture, on continue pendant plus de 40 minutes à tourner les jambes dans plusieurs zones industrielles à la recherche d’une voiture perdue inspectant les parkings 3 – 4 et 5 sans avoir fait attention au stationnement lors de notre arrivée au matin. Je vous rassure nous avons retrouvé la voiture empêchant un retour en vélo de la Belgique au Luxembourg chez mon fils au final 155 km 600.


    Quelques vidéos personnelles à voir sur Youtube retraçant notre journée faire un copier et coller le lien dans votre navigateur.

    Vidéo d’un camarade à mon fils qui effectuait le parcours du 145 kms avec qui nous avons roulé quelques kilomètres avec lui.

    https://youtu.be/CfFjWqGJr_U

     

    Vidéo 1 de Tom LE Mur de Grammont

    https://youtu.be/m1v-qjtKnT8

     

    Vidéo 2 de Tom Final du Patterberg

    https://youtu.be/6UoRBstYFsY

     

    Autres photos personnelles c'est ICI

     

    René

     

     

     

     

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     samedi 19 mars 2022: randonnée des Ecureuils du 19/03/2022

    Rendez-vous est donné à 9H pour un départ vers Échirolles pour participer à la randonnée des Écureuils. Plus d'une vingtaine de sociétaires est présent sous une température clémente, un départ en plusieurs groupes est lancé après la traditionnelle photo, un trio composé de Marie-Paule, Jean-Paul B et Eric part pour une sortie club.

    Arrivée au point de départ, nous avons le plaisir de retrouver quelques sociétaires de plus, Claude, Luc S., Pascal B.. Après le passage par les inscriptions et une petite pause café, nous nous regroupons pour une photo avant de départ, finalement 26 sociétaires sont là.

    Nous nous élançons sur le parcours en formation groupée sur les premiers kilomètres avant de se séparer en différents groupes. Le premier groupe auquel j'appartiens se compose de Pascal L, Santo, Dominique, Antonio, Sébastien, Didier, Jocelyn, et moi-même. Après quelques kilomètres, nous sommes arrêtés par une crevaison arrière pour Santo, malgré une réparation rapide le reste des sociétaires nous double. Nous repartons à bon rythme à travers les agglomérations de Pont de Claix et de Claix, on rattrape finalement et double le trio Françoise, Robert et Bernard. On attaque ensuite la fameuse boucle de Saint-Paul de Varces en sens inverse de la sortie club du 05/03/2022. Dès le début de la montée, Sébastien lance les hostilités, suivi par Dominique, puis Pascal et Santo, pour les autres nous poursuivons cette première difficulté à notre rythme avec des pentes plus raides après le passage devant  l'église. Nous nous regroupons après quelques kilomètres de descente. Jocelyn décide alors d'attendre le trio pour finir la randonnée avec eux. Nous filons direction Varces pour le 1er ravitaillement. nous sommes un peu étonnésde ne pas avoir encore rattrapé le groupe conduit par Jean-Paul. Les contrôleurs nous confirment qu'un groupe de Sassenage est déjà passé mais depuis au moins 30 minutes, ce qui nous laisse tous dubitatif.

    Direction maintenant la plaine de la Reymure avec des routes un peu cabossées que l'on passe à vive allure avec quelques relais bien appuyés de Didier et Pascal. Après quelques détours et courtes montées, bien appréciées par Sébastien et Dominique, nous rejoignons Vizille.   

    Après le passage par le petit mur du chemin de Prieuré, bien connu maintenant de tous, on se lance dans la longue remontée vers Vaulnaveys le Haut où nous attend un deuxième ravitaillement.

    Passage par le classique mur de Brié, puis la dernière partie de la randonnée propose une boucle passant par Romage-Le Noyaret-Herbeys par des routes de traverses inédites pour la majorité d'entre nous. Cette boucle s'avère bien plus compliquée qu'attendu avec des passages très pentus. Comme pour les autres ascensions, Sébastien part sur un fort tempo laissant les autres sur place, Dominique tente d'accrocher sans succès puis viennent les autres. Petit à petit, je réussis à me rapprocher de Dominique avec Pascal à mes trousses. Au détour d'une épingles après une portion vraiment difficile, on reçoit les encouragements d'une spectatrice qui n'est autre que Claude, récupérant sur le bord de la route. Finalement, on termine cette montée et retrouvons Sébastien un peu plus bas. Cette boucle aura fait des dégâts, bien content pour tous de prolonger la pause avec Claude qui nous à rejoint. Reste maintenant à descendre vers le point de départ à bonne allure.

    A l'arrivée nous retrouvons la plupart des sociétaires profitant du soleil et avons notre réponse sur le fait que l'on ait pas réussi à rattraper le groupe de Jean-Paul : petite erreur d'aiguillage qui les ont mené au 1er ravitaillement sans faire la petite boucle de Saint Paul de Varces.

    Après une pause au soleil pour échanger avec les autres sociétaires, on reprend le chemin du retour vers Sassenage. Une journée sympathique avec parfois des soucis de parcours, environs    110km 1100m de d+. Merci aux membres du club d'Echirolles pour leur accueil,

    une belle réussite avec 341 participants.

    Pour voir toutes les photos, c'est ICI

    Texte: Francis

    Photos: Santo, Jean-Paul G.

     

     

     

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    Samedi 19 mars 2022: BRM 200k

    Voici enfin un compte rendu d’une de mes péripéties blésoises. J’ai commencé l’année en accumulant une certaine base de foncier afin de prendre part au brevet des randonneurs mondiaux de 200km organisé par la CODEP41. Le parcours, au départ de Blois, nous amène de la vallée de la Loire à la vallée du Loir. Je pars donc de chez moi avec mon vieux Spego de mes débuts à l’USSCT pour aller au départ, je n’ai qu’un seul kilomètre donc ça va. J’arrive au départ pour récupérer la feuille de route et je commence à rencontrer des cyclos. Le café et un premier ravito est offert en attendant le départ fixé à 7h.

    Il est maintenant 7h, je m’élance en compagnie d’un groupe conséquent. La sortie de Blois étant une route avec un certain passage de voitures, nous restons pour beaucoup en file indienne avant de se scinder en deux groupes car il y a quelques petites montées d’entrée de jeux. Après Molineuf, les routes sont plus tranquilles et nous pouvons commencer à discuter entre nous en sécurité. Après 20km, les deux groupes du début se regroupent et nous sommes 13 cyclos et cyclottes venant de différentes régions. Pour ce début de parcours, le vent de dos nous donne des ailes et nous avalons les 50 premiers kilomètres jusqu’à Château-Renault et le premier point de contrôle. Et ce point de contrôle est en réalité un ravito. A la sortie du ravito, nous passons quelques bosses et profitons encore du vent de dos pour entrer dans la région Pays de la Loire et plus précisément dans la Sarthe. Cela nous mène jusqu’à Château-sur-Loir (kilomètre 100) où l’entrée et la sortie dans la ville avaient une forte circulation automobile. Pour le deuxième contrôle dans cette ville, nous trouvons un commerce ouvert et récupérons les tampons. Le raidard de la sortie de Château-sur-Loir représenta la difficulté majeure du parcours avec un passage à 11%. Nous allons ensuite à La Chartre-sur-le-Loir où nous tombons sur une route en travaux nous invitant à innover pour retrouver la trace. Nous prenons aussi le vent de face à ce moment-là. Mais dans le groupe, nous avons des machines à rouler qui ont vraiment travailler dure pour faire avancer le groupe à un bon rythme. Nous avons loupé une petite montée en cul-de-sac vers le château de Poncé mais elle ne représentait pas grand-chose et la vue d’en bas était déjà jolie. Nous arrivons ensuite au troisième contrôle (kilomètre 128) avec le Château de Ronsard et un ravito nous attend. Nous nous dirigeons ensuite vers le magnifique village de Trôo qui nous a offert une petite montée. Nous arrivons ensuite au dernier contrôle à Montoire-sur-le-Loir (kilomètre 146). Je me sens quand même un peu fatigué à ce moment mais le groupe est parti à 13 et terminera à 13 malgré quelques séparations dans les bosses. Quelques temps après le dernier contrôle, le vent a un peu faibli et la progression a repris de plus belle. Nous sentons certains membres du groupe qui sont bien entamés mais nous parvenons à Blois entre 15h30 et 16h. Nous avons une vitesse moyenne en déplacement de plus de 25km/h sur les 203 kilomètres et 1300 mètres de dénivelé positif.

    Nous sommes bien arrivés à Blois et profitons d’un ravito à l’arrivée. J’en profite aussi pour récupérer la médaille de réalisation du brevet. Bien content de ma sortie du jour mais tout de même bien fatigué, je rentre chez moi et peut profiter de la belle fin de journée sur Blois. Pour le brevet des 300 kilomètres de la CODEP41, je serai normalement à Grenoble et pour le moment, mon nouvel objectif pour l’année 2022 sera de faire le fameux Tour du Vercors de l’USSCT avec environ 200 kilomètres et 3000 mètres de dénivelé. Un grand merci à toute l’organisation du brevet et au groupe avec lequel j’ai roulé.

    Un lien pour visualiser une vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=V1JZdIjydHU

    Raphaël

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    CR sortie club du 12/03/2022

     

    En ce samedi 12 mars, 16 sociétaires sont présents au RDV sous un voile nuageux mais sans pluie.

    Une majorité des sociétaires se lance sur le parcours A et 4 cyclistes sur le parcours B.

    L'ensemble des cycliste s'élancent sur la digue vers le nord à bonne allure, arrivé à la sortie de Voreppe, les 2 parcours se séparent.    Nous nous retrouvons au pied de la 1ère ascension de la journée, le col de la Placette suivi par la montée vers Layat. Rapidement, le rythme imposé par Sébastien et Dominique    ne me permet pas d'accrocher le groupe. Je poursuis seul toute la montée du col, rattrapé et déposé par Pascal et Matthieu partis avec un léger retard. J'effectue la montée vers Layat en compagnie de Santo sur un bon rythme, et nous rejoignons le groupe au sommet. Comme convenu avec les autres cyclistes du groupe partis sur le parcours A, nous repartons à 5 sans les attendre. Au niveau de la croix Bayard, on croise le groupe du parcours B et descendons dans les gorges pour atteindre la deuxième difficulté du parcours, la montée par Tolvon jusqu'à la croix des Charettes. Comme pour la 1ère ascension, on retrouve les mêmes à l'avant, et j'appréhende la suite au vu du rythme imposé en ce début de sortie. Après le regroupement et petite pause avec un arrosage des fleurs pour certains,

    nous filons vers la prochaine difficulté la montée vers Saint-Sixte. Surprise, le tracé nous fait prendre une route plus tôt qu'à l'habitude dans Saint-Nicolas de Macherin, au vu de la route devant nous certains, moi le premier hésitent à prendre cet itinéraire. Finalement, le groupe s'élance dans ce mur et pas de miracle la vision était bonne et les pourcentages sont très violents. Personnellement, je n'ai pas osé regarder mon compteur, au sommet on remercie Pascal de ce petit écart et après discussion la pente a approchée les 20%. Nous enchainons par la montée plus facile vers Saint-Sixte sur un bon tempo mais finalement tout le monde réussit à s'accrocher jusqu'à la bifurcation vers Merlas. Le groupe file sur la route en balcon puis emprunte la descente vers Saint-Beuil. Nous nous arrêtons à l'intersection avec la route de Voissant pour laisser Sébastien qui souhaite raccourcir en allant directement à Miribel. Mais il manque Matthieu qui est allé plus bas, que l'on retrouve rapidement. Finalement après une proposition de Pascal, le groupe décide de remonter et de passer par Voissant ce qui permet d'éviter la grande route. En passant à Voissant, on a aperçu Sébastien qui était dans les premières pentes au-dessus du village. Arrivé au croisement qui permet de revenir sur le parcours, on effectue une pause pour s'alimenter avant la quatrième difficulté du jour, la montée de Saint-Franc et notre entrée sur le sol du département de la Savoie. Comme d'habitude les costauds s'élancent à fond, personnellement dans mes souvenirs cette montée est difficile je pars donc sur un rythme sans plus. Comme prévu, les hectomètres avec des pourcentages à 2 chiffres se succèdent avant un bon répit puis la grosse montée finale vers le village. Au sommet, petite pause avant de prendre la descente vers Attignat-Oncin. Malheureusement, dans un des virages Matthieu est allé rencontré le talus, petite chute sans gravité bien amortie par le talus. Après un check-up, nous reprenons la descente et    cheminons ensuite par un enchainement de grandes routes et petites routes jusqu'à Entre-deux-Guiers. En passant, on montre à Matthieu le départ d'un bon raidard passant par le hameau du Mas, que le deuxième groupe a testé ce jour pour rejoindre Miribel. Après une pause pour prendre de l'eau, on enchaine par la petite route de Beljoyer qui propose également des portions à fort pourcentage. Comme toujours, Matthieu part devant suivi par Dominique et Pascal. Après un regroupement et légère descente,

    on attaque la courte montée du chemin de la côte avant de redescendre et prendre le mur du chemin de la Bourderie.    Reste maintenant à finir la remontée au col de la Placette. Le tempo imposé est très fort sur le début, j'essaye de m'accrocher aux roues avant finalement de laisser partir les autres. Au sommet, grosse pause avant de reprendre pour rentrer jusqu'à Sassenage    en laissant Dominique en passant.

    Très belle sortie de presque 120km et plus 2000m de d+, passant par de nombreuses difficultés enchainées à bon rythme personnellement dans une bonne ambiance. Tout le monde se souviendra de cette nouvelle découverte à Saint-Nicolas de Macherin. Bonne semaine à tous.

    Pour voir toutes les photos cliquez ICI

    Texte: Francis

    Photos: Santo

     

     

     

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    Sortie du 26/02 – Parcours A (Chatain – Parménie – Arrons)

     

    Tandis qu’une partie des sociétaires se préparent à rejoindre Goncelin pour la randonnée d’ouverture de la saison (La Randonnée de la Plantation des Oignons), une quinzaine d’autres sont présents au point de rendez-vous, à un horaire avancé à 9h (un peu trop avancé pour certains !). A noter la présence de deux nouveaux qui avaient effectué quelques sorties tests à l’automne dernier (Loïc et Laurent).

    Deux parcours assez semblables sont proposés, et le choix et la constitution des groupes fait l’objet d’intenses discussions. Nous décidons de partir groupés jusqu’à Tullins, sous un beau soleil quasi printanier. Arrivés au bout de la piste, à quelques exceptions près, tout le monde s’accorde pour suivre le parcours A, le plus copieux. Le plat principal se présente rapidement, à savoir l’enchaînement du mur vers le Château de Pont Pinet (500m à plus de 11%), la montée du Chemin Royal vers Morette et l’ascension du Col de Chatain (3,6km à 7,5%).

    Des petits groupes se forment et s’égrènent en fonction de la forme du moment et de la capacité de chacun. Pour ma part je monte Chatain en compagnie de Loïc, qui a « la soquette légère » bien qu’en phase de reprise…La montée est régulière et le revêtement, refait en fin d’année dernière, est un véritable billard. Après une longue pause « ravito-pipi » en sommet du col, le temps de rassembler toute la troupe, nous décidons de poursuivre la sortie groupée jusqu’au sommet de Parménie, en passant par le traditionnel ravitaillement en eau à la fontaine de la petite place de St Paul d’Izeaux. Le parcours est « casse-pattes », et une partie du groupe qui a eu son compte nous quitte en bas de la descente de Parménie pour regagner tranquillement Sassenage par les Iles et la piste.

    Nous restons 7 (Sandrine, Francis, Jean-Paul, Robert, Bernard, Loïc et moi) à poursuivre le parcours A, afin de déguster la spécialité du jour que le chef Pascal M a glissé dans le parcours (sans doute pour donner du « pep’s », comme on l’entend souvent dans une célèbre émission culinaire): la montée des Arrons.

    Visiblement je ne suis pas le seul à découvrir cette petite ascension confidentielle qui relie Tullins à Beaucroissant par le versant est de la colline de Parménie. Elle mérite le détour (à prendre au sens propre ou figuré selon votre degré de forme !), avec sa succession de petites rampes brutales à 15 voire 18%, entrecoupées de replats qui laissent à peine le temps de récupérer. Cette dernière gourmandise avalée, vient le temps de la digestion avec la longue descente vers Rives, Renage et ses lacets, puis la transition dans la plaine à bonne allure. Nous nous éparpillons sur la digue, satisfaits de cette jolie sortie (90km, 1000m D+) réalisée dans une ambiance toujours aussi détendue et bienveillante.

    Toutes les photos, cliquez ici

    Matthieu

     

     

     

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    Sortie club du 12 février : Lac de Charavines

    Bonjour,

    L’année débute fort pour l’USSCT avec beaucoup de monde au départ avec au moins une vingtaine de personnes.

    Deux parcours sont au programme en fonction de la forme de chacun. Personnellement, je pars sur le grand parcours avec Françoise, Sandrine, Véronique, Dominique, Francis, Jean-Charles (un collègue de Francis qui effectuait sa sortie de test avec l’USSCT), Jean-Paul G, Luc, Pascal M, Robert et Santo. Juste avant Veurey, nous retrouvons Marithé et Didier. Nous partons en direction de Renage où je me rends compte d’une crevaison lente dans le début de la montée. Ma roue étant assez dure à réparer, je me fais rattraper par un groupe parti derrière et grâce à Francis et Pascal B, je peux repartir et rattraper le groupe qui m’attendait à Renage. Nous repartons sur un bon rythme en direction de Charavines où Francis et Jean-Charles nous ont laissé faire le tour du lac. Sur le retour du tour du lac, nous nous retrouvons avec seulement Marithé, Didier, Dominique, Luc, Pascal M et Santo. Nous attaquons le retour par la grande bosse de Clermont puis rentrons par l’itinéraire classique. Marithé nous quitta à Saint Nicolas de Macherin pour renter par Saint Sixte et nous partons à 6 à l’assaut du Grand Ratz. Une fois sur la digue à Voreppe, nous laissons Didier et Luc rentrer à Tullins et c’est à 4 que nous rentrons en direction de Sassenage.

    Merci pour cette sortie et de m’avoir attendu.

    Raphaël

     

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    Compte rendu sortie 12/02/2022

    Ce samedi beaucoup de sociétaires et une nouvelle tête Jean Charles  copain de Francis sont présents pour les parcours Club. Quel plaisir de voir tout ce beau monde.
     

    Deux parcours proposés :
    A -   98 kms      B -  67 kms .
    Je pars pour le parcours B avec Vito, Claude, Aldo, Philippe, Pascal, Pierre, Jeannot et René.
    Direction St Quentin  puis Renage où sur la montée de Renage nous avons croisé Francis et Raphaël  en cours de réparation suite à la crevaison de roue arrière de Raphaël Emoji.
    Arrivée à Renage le groupe du parcours A était là. 
    Un petit arrêt pour saluer tout ce petit monde.
    René nous lâche mais Bernard a pris le relais et fini avec nous.
    Belle sortie avec un groupe très sympathique et bonne ambiance.
    Mon compteur : 76 kms    environ 500 de D+ 
    Vivement Samedi prochain si la météo est avec nous.
    Bonne semaine à tous.
    Patricia