• CR 03 2024

    Sortie club du 9 mars 2024


    Tempête force 5 chez les cyclos de Sassenage du groupe 2, départ à 17 retour à 3.


    Aujourd’hui je me décide de partir avec les sociétaires du club, pour la sortie officielle au calendrier. La semaine dernière j’avais roulé en solo sur le plateau du Vercors pour éviter les conditions météorologiques défavorables pour cause de vent annoncées dans la vallée et j’avais bien fait. J’étais rentré des Jarrands à Sassenage sans pratiquement tourner les manivelles avec un vent de dos qui me propulsait à 27 km/h. Je pense que les conditions météo pour aujourd’hui ne seront pas identiques, du vent du Sud/Ouest avec de fortes rafales annoncées en début d’après-midi mais je serai beaucoup moins abrité car cette fois-ci, je serai dans le corridor des courants d’air le long du Drac.


    Que se passe t-il aujourd’hui? Ce sont les gens du groupe 2 qui sont majoritaires et je n'en dénombre que quelques uns du groupe 1. Le groupe des avions supersoniques aurait-il eu peur de nous affronter où ont-ils décidé de jeter l’éponge en raison des mauvaises conditions météo annoncées sur notre département?.


    Quelques minutes avant le départ je salue rapidement les présents sur le parking près du local vélo où sont rassemblés : Pascal, Jean-Paul, Bernard (1), Vito, Louis – Eric, Emmanuel, Nathalie, Sébastien, Isabelle, Jean-Luc, Julien, Eric, Émilie, Sandrine, Bernard (2) , Laurent. Désolé si je me suis trompé sur quelques prénoms.

    Compte rendus Mars 2024


    Au total avec ma pomme nous sommes 17 courageux (es) ce matin pour affronter les bourrasques de vent qui sont annoncées par météo-france et faire la sortie officielle club dont la distance prévue est de 102 kms et 702 m de dénivelé passant par : Tullins, col de Parménie, Izeaux, St Etienne de St Geoirs, St Geoirs, col de Toutes Aures, Serre Nerpol, Vinay, Poliénas, Tullins et retour piste.


    Avant de partir pour 9h00 on s’interroge, on ne sait pas trop si finalement nous allons faire le parcours, la décision est prise on va déjà jusqu’au col de Parménie puis on avisera.

    C’est parti mon kiki, direction la voie verte qui longe le Drac en direction de Tullins. Le vent nous aide bien cette fois-ci sur plusieurs kilomètres. Il souffle du bon coté dans le dos et le rythme est de bonne allure, tout en papotant avec le cyclo de droite ou de gauche nous ne sommes pas essoufflés. Parfois on est un peu bousculé par le vent, il nous joue des tours en tourbillonnant il faut se cramponner au guidon et je suis bien content de ne pas avoir des jantes hautes. Pas le moment de lâcher prise sinon on va se battre seul contre le vent, il faut tenir à tout pris et coller dans la roue de celui qui est devant.


    A l’approche du pont de Veurey, une grosse frayeur deux bestioles à quatre pattes tentent de se suicider. Freinage brusque à 26 km/h j’ai faillis écraser la queue du chien qui a voulu se jeter sous ma roue avant. Une chute évitée pour certains d’entre nous surpris par ces clébards en liberté. Heureusement que le contact pneus contre pneus s’est fait en douceur sinon certains d’entre nous se seraient trouvés au tapis. Plusieurs d’entre nous vocifèrent contre les propriétaires de ces bestioles non tenues en laisse qui sont en contre bas sur le chemin. Les émotions vite évacuées nous relançons nos destriers et traversons le pont de Veurey pour basculer sur la rive droite de l'Isère.


    Le vent se fait de plus en plus présent, au bout de plusieurs kilomètres, Bernard G décide de faire demi-tour, trop de vent pour lui et décide de rentrer. Le restant du groupe continue à rouler vers Tullins. L’allure est de 25/28 km/h depuis le départ, je regarde mon compteur, ma moyenne est de 24,6 km/h à quelques hectomètres de l’arrivée de la sortie de la piste. J’aperçois le groupe constitué de Jean-Paul, Sébastien, Vito, Isabelle, Pascal, Eric s’arrêter comme à l’habitude pour attendre les retardataires et sortir quelques douceurs des poches pour recharger les batteries.


    A mon tour d’arriver à leur hauteur, fidèle à mes principes je ne m’arrête pas pour conserver ma vélocité et d’éviter un arrêt brusque propice à l’angor(angine de poitrine merci Google) de l’effort. Je les informe que je continue, je ne me fais pas de soucis car je sais très bien qu’ils vont vite me rattraper à la sortie de Tullins City ou dans la montée du col de Parménie. Je me décide de faire un bref arrêt à Tullins city pour enlever la cagoule sous le casque qui commence à chauffer les oreilles. J’emprunte pour la première fois la montée sur la droite au rond point dans Tullins qui traverse une rue avec des bâtiments historiques et relie la montée après la place du marché pour se diriger vers la montée du col. La prochaine fois quand je serai en solo, je prendrai le temps de m’arrêter et de regarder avec attention ces vieilles maisons dans ce quartier qui doivent être riches d’histoire du moyen age.


    Dès le début du virage sur la route du col, j’aperçois les champions Sébastien, Julien, Louis-Eric qui me dépassent à bonne allure et qui ne donnent pas leurs part aux chiens. Ils ont probablement l’intention de faire un chrono, puis j’entends la voix de Bernard G qui me dit tu forces de trop sur tes pédales, passe sur le gros pignon arrière. Tiens te re-voila Bernard, <<oui finalement j’ai changé d’avis le vent s’est calmé je continue pour le moment>>.


    La route du col est pour beaucoup d’entre nous un chemin de croix, tout dépend de l’intensité que l’on veut y donner, je discute un peu avec Jean-Paul sur mon intention à progresser sur les watts dans les prochaines sorties et je m’impose à rouler sur des pignons intermédiaires pour voir le résultat au retour de sortie. Le groupe composé de 17 joue à l’élastique chacun monte à son rythme.


    Finalement, nous sommes bien protégés du vent dans la montée par les arbustes et arbres de la foret qui bordent la route, chacun dans son effort parvient au col à quelques minutes d’intervalles ou groupé. Cette fois-ci je me pose quelques instant avec mes compagnons, j’ai besoin de recharger la batterie et je ne suis pas le seul. On a du se donner le mot et faire une razzia de bananes sur les étalages des primeurs.


    Le vent au col de Parménie n’est pas si pénible que ça, comme je ne veux pas rester trop longtemps à l’arrêt pour attraper froid je décide de repartir. Le coach Vito du groupe 2 me dit en bas de la descente à gauche direction St Paul d’Izeaux. Arrêt immédiat dans ma lancée j’annonce que ce n’est pas le parcours mais il faut prendre la direction d’ Izeaux. J’en conclus qu’avant mon arrivée au col, la décision avait été prise pour la plupart des cyclos pour changer de parcours. Faire l’alternative direction la Forteresse puis col de Chatain et retour Sassenage ne m’emballe pas.


    J’avertis tout le monde de mon intention de faire le parcours club et oublie de demander si quelques uns du groupe avaient l’intention de le faire. Bon me voila encore une nouvelle fois en solo, moi qui avait l’intention de faire le compte rendu club je ne le ferai pas. A partir de ce moment, je ne sais pas ce qui s’est passé sur la variante du parcours.


    Me voila parti dans la descente en direction d’Izeaux, à la sortie petite hésitation à droite ou légèrement à gauche pour la direction de Sillans. C’est quand même pas mal le gps vélo, plus besoin de carte papier ou d’itinéraire à l’ancienne sur feuille volante, consultation immédiate de la navigation et le tracé en surbrillance violet indique bien qu’il faut prendre légèrement sur la gauche. Aucune difficulté le vent est bien sage et ne me perturbe pas. De long kilomètres de plat m’attendent pour rejoindre St Etienne de St Geoirs. Ce qui est pénible sur cette grande ligne droite à partir de Sillans est la circulation dense sans bande cyclable et la vive allure des automobilistes. Je ne comprends pas pourquoi le groupe à décidé de changer de parcours, probablement la sagesse aux informations données sur l’avis de tempête. Avec tous ce qui est arrivé comme accidents en raison des conditions météo il est bien difficile de s’aventurer et prendre une décision pour faire une activité à l’extérieure.

    J’ai l’impression que les météorologues ouvrent de plus en plus ,systématiquement le parapluie anti atomique pour ne pas être tenus responsable et prennent de la marge sur leurs bulletins prévisionnels et risques encourus ou alors c’est que leur logiciel météo n’est pas au point.


    C’est bien dommage, car le club à bifurqué au col de Parménie, on ne va pas souvent au-delà de St Etienne de St Geoirs pour découvrir de nouveaux parcours.

    Après la traversée de St Etienne de St Geoirs direction vers la commune de St Geoirs que j’ai du prendre qu’une seule fois depuis que je fais du vélo et je découvre une petite route sur la droite à l’entrée de la commune la route des Cours qui monte progressivement pour rejoindre la route de St Marcellin vers le col de Toutes Aures.


    A quelques encablures de la route de Saint Marcellin où je m’apprête à tourner à gauche, j’entends arriver derrière moi deux cyclos et j’aperçois Louis-Eric et Émilie, ben ils ont dû bien carburer car j’avais pris de l’avance au col de Parménie.

    Quelle surprise de les voir, j’apprends qu’ils sont les seuls à faire le parcours avec moi. Maintenant nous sommes 3 nous restons à 3, Louis-Eric impose un tempo rythmé dès les roues posées sur la route de St Marcellin, j’essaye de m’accrocher mais je capitule rapidement. Émilie bien dans la roue de Louis-Eric le suit de très près et ne le lâche rien, ils ont pris tous deux la porte d’embarquement pour un vol direct au col de Toutes Aures.


    J’avoue que le vent devient plus agressif par moment, il est capricieux vent de face ou de dos ou bien de 3/4 de coté et me dévie de la trajectoire. Enfin me voila au col de Toutes Aures où Louis-Eric et Émilie ont trouvé abri contre le mur du bar du col.

    Je les remercie de m’avoir attendu pour faire le retour ensemble qui sera que de la descente ou du plat jusqu’à Sassenage.

    Compte rendus Mars 2024

     

     A une centaine de mètre du col, nous prenons le chemin à notre gauche, le chemin de Toutes Aures il est plus accessible de ce coté que du coté inverse où il y a des raidars à 18 %. Faut faire gaffe quand même, la route est granuleuse, gravillonneuse et plusieurs dos d’ânes peu visibles, je me lance et reste en tête jusqu’à la route principale qui mène à Serre Nerpol, on prend rapidement de la vitesse, Émilie est debout sur son vélo les mains sur les cocottes pour bloquer les jantes.


    Le retour vers Sassenage se fait à bonne allure poussé par le vent. Au pont de Tullins Louis-Eric propose de faire un bonus par Montaud. Non merci pour moi, vas y Émilie si tu veux, pas convaincue elle décide de rentrer avec moi jusqu’à Sassenage et Louis-Eric par Montaud.


    Peu de motivés pour faire le parcours en entier ou de sages cyclos ont préférés la prudence, sur 17 sociétaires au départ 3 au retour, le pourcentage de perte à été largement atteint.

     


    René

     

     

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    Sortie du 02/03/2024 : Tour du lac de Paladru en passant par les balcons

     


    Rdv 9H ce matin avec le changement d'horaire habituel du début de mois. Au réveil, le temps semble clément avec un soleil qui pointe son bout du nez, mais un peu de vent est annoncé, on en reparlera un peu plus tard.

    J'arrive au point de départ avec pas mal d'avance et retrouve quelques lève-tôt. Au fil des discussions, je m'aperçois que j'ai oublié de prendre les bidons, indispensable pour le tour qui est prévu. Je décide de revenir à la casa, j'informe mes camarades de ne pas m'attendre. Je ferais le début en solo et devrais les récupérer sur la route, enfin je l'espère.

    Donc, maintenant bidons dans les portes-bidons sur mon vélo bien propre .... heu non toujours aussi sale, pas vraiment digne d'un cyclotouriste, je rejoins le parcours. Pour commencer, un vent modéré souffle dans le bon sens et me pousse tranquillement, j’essaie de rouler sans puiser dans mes forces dès le début car je suis encore en début de saison, uniquement 3 sorties effectuées. Pas de soucis, j'arrive au pied de la première difficulté dite la petite Buisse. J'escalade cette montée sur un petit rythme, et ne vois toujours pas les amis cyclos du groupe 2. Je ne m’arrête pas et poursuis par la droite malgré les travaux et semble apercevoir la queue du peloton des Sassenageois. Finalement, je rejoins la file des copains en montant vers la croix Bayard. Je remonte une grosse partie du groupe et rejoins la tête du peloton juste après le sommet. Le groupe s’arrête au début de la route des gorges ce qui me permet de faire un point sur les 16 cyclos présents: Émilie, Sandrine, Nathalie, Isabelle, Jean-Paul G., Bernard G et DM, Laurent B, Eric, Vito, Pascal B, Luc C, Emmanuel, Yannick, Jean-Luc et bibi. Bien content d'avoir retrouvé les amis car je ne me voyais pas faire le tour complet en solo. Direction maintenant le pied de la bosse de Tolvon un peu plus difficile que la première ascension, comme d'habitude la traversée des gorges refroidit les corps. Et hop, virage serré à droite et la pente commence immédiatement, le peloton éclate et chacun monte à son rythme. Ayant pris un peu de retard en bas, je monte un peu en force et me rapproche de la tête à l'entrée du village mais perd ensuite du terrain. Arrivée à la croix des Charettes qui marque la fin de la montée, un regroupement s'opère en attendant les cyclos les plus en difficulté, mais le vent nous refroidit fortement. Petite pause pour arroser les fleurs puis le groupe repart vers Saint Nicolas de Macherin avec un petit arrêt devant une rôtissoire rempli de poulets avec une odeur bien alléchante. Le groupe perd une unité, Eric fera un retour en solo. Le rythme imprimé est un peu trop fort et le peloton perd quelques unités.

    A la sortie de Chirens, nous prenons la route vers Clermont mais filons tout droit à la première épingle. Je profite de cette montée assez facile pour mettre un peu plus de rythme puis attend l'ensemble du groupe juste avant une descente pentue et ondulée, nous avons bien été secoué. Rebelote, il faut maintenant remonter vers Bilieu avec le groupe qui se disloque rapidement. Petite pause à Bilieu, Sandrine nous informe qu'elle va couper par le bas du lac pour nous attendre à Charavines. Après Bilieu sur la route de Monferrat, on rejoint 4 autres cyclos du club partis sur le grand parcours (Véronique, Marie-thé, Louis-Eric et Didier). Au bas de la descente, il nous manque un élément: Emmanuel. Nathalie tente de l'appeler, puis finalement nous le voyons arriver par une autre route, il avait suivi l'autre groupe. Direction Valencogne avec bien entendu une petite surprise avec le mur du Bois Rayer qui va en surprendre plus d'un. Ensuite le parcours s'adoucit mais reste encore bien compliqué pour les plus fatigués d'entre nous, Émilie, Yannick et Laurent.    A Charavines, on retrouve Sandrine et faisons une grande pause afin de faire le plein des bidons.

    Nous repartons et je prends la tête du peloton, à la demande de Jean-Paul je réduis légèrement l'allure afin que tout le monde puisse accrocher mais finalement l'allure est relancée par Jean-Luc et Luc. Regroupement à la Ravinghouse avant de monter sur la route vers La Murette. Le profil du parcours permet à tous de récupérer avec quelques hésitations sur l'itinéraire jusqu'à l'entrée de Réaumont où une petite montée a coupé les jambes, à part peut-être Yannick. On fait le tour du fameux Tilleul de Réaumont, vieux de plus de 600 ans!!! Encore une petite bosse par la route du bois vert    pour sortir de Rives, on ressent une certaine fatigue pour certains membres du groupe.    Encore une petite relance après une bifurcation sur la gauche puis on arrive rapidement à Moirans.

    Pour tous c'est un soulagement d'en avoir fini avec les rebonds mais on avait peut-être oublié le vent qui a forcit au cours de la journée. A l'entrée de la zone industrielle suite au feu rouge au passage du pont, je me retrouve avec Laurent. J’essaie de rentrer sur le groupe sans succès avant le retour sur la voie sur berge. Malheureusement, les premiers repartent trop vite sans pouvoir laisser les derniers accrocher le wagon. Jean-Paul prend la tête d'un deuxième groupe mais quelques éléments restent en retrait. Je fais un peu de chasse patate pour permettre à Laurent et Emilie de raccrocher mais sans succès pour Yannick qui va se battre seul face au vent. Après un passage épique sur le pont avec des rafales qui nous poussaient contre la rambarde, je me retrouve finalement seul face au vent pour terminer, et je ressens une vraie grosse fatigue m'obligeant faire des petits passages en roue libre.

    A l'arrivée, on attend sous un ciel menaçant les derniers courageux. Félicitations à Sandrine pour une première sortie, à Émilie, Laurent et surtout Yannick qui ont terminés seuls face au vent.

    Merci à tous pour ce tour, finalement presque 110km et un peu plus de 1000m de d+, un parcours rendu plus difficile par ce vent avec de jolis points de vue sur le lac et quelques petites surprises, qui permettent de pimenter la sortie. Bonne semaine   à toutes et tous et à samedi prochain.

    FRANCIS

     

     

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    Dimanche 3 mars 2024

    Hors-série : Semi-marathon de Paris, l’USSCT sait courir ?

    Avec son fort contingent d’athlètes amateurs qui arpente chaque week-end les routes grenobloises, il n’est pas rare d’en retrouver certains dans d’autres disciplines et la course à pied ne fait pas exception en tant que sport d’endurance. Il est même de coutume que certains sociétaires participent à la Corrida de Sassenage en tant que coureur ou bénévole.

    Avec ma faible activité à vélo de ces derniers temps, je préparai forcément quelque chose et cela intervient ce dimanche 3 mars lors du semi-marathon de Paris (21.097km). En ayant cumulé plus de 200km de course à pied depuis janvier, je suis fin prêt à m’attaquer à un objectif ambitieux pour mon niveau à savoir moins d’1h40min.

    La préparation s’est globalement bien passée malgré quelques rhumes venant parasiter le 5km des Foulées Charentonnaises (course que je recommande pour les personnes cherchant un 5km rapide et superbe organisation).

    2 jours avant, je vais retirer mon dossard au Parc Floral du Bois de Vincennes sous la pluie. Le village de l’organisation est très sympathique avec aucun temps d’attente et un salon mettant en valeur de nombreux partenaires de l’évènement. Je cherche juste mon nom dans la liste des participants exposée de manière stylisée à la sortie du salon.

    Compte rendus Mars 2024


    Jour J, réveil très tôt pour prendre le temps de poser mes affaires à la consigne puis d’aller au départ. Je m’échauffe entre mon appartement et la station de métro sur un peu plus d’un kilomètre sous la pluie et avec un froid glaçant. Ma seule pensée est de souhaiter un arrêt de la pluie et lors de mon arrivée Place de la Bastille mon vœu est exaucé !

    Compte rendus Mars 2024


    Je pars directement aux consignes qui sont là encore gérées de mains de maîtres par les nombreux bénévoles. La circulation est fluide et le temps d’attente aux consignes est inexistant. Là encore bravo l’organisation !

    Après le dépôt de mon sac (avec mon téléphone dedans donc pas de photos), je prends la direction de la ligne de départ qui a été modifiée suite à un incident sur le Pont de Sully. Ce parcours offre de nombreux beaux points de vue sur la flèche de Notre Dame qui est enfin visible sans ses échafaudages de ces dernières années. Je rejoins rapidement mon sas qui doit partir à 8h30 soit 30min après les élites. Nous sommes un peu plus de 48000 athlètes au départ et à peine moins à l’arrivée donc il est impossible de faire partir tout le monde en même temps. Les vagues successives se passent sans encombre et pour attendre mon départ, je discute avec un nantais et un annécien.

    Top départ, je vois le meneur d’allure de 1h40min environ 50-100m devant moi. Je décide de faire un effort lissé pour le reprendre dans les 3 premiers kilomètres sur les quais de Seine. Cependant, je ne réduis pas l’écart le séparant alors que je suis légèrement au-dessus de mon rythme prévu (4min44s/km soit 12.7km/h). J’applique aussi la stratégie de monter les bosses tranquillement avant de reprendre le temps perdu grâce à mon économie de course en descente. Après avoir traversé le Pont de Tolbiac, je traverse le Parc de Bercy puis un long tunnel sous les voies ferrées arrivant à Gare de Lyon. A la sortie de ce tunnel, je sais que les choses sérieuses vont commencer avec la première grosse difficulté. En arrivant sur la rue de Charenton, la route se cabre avec 300m un peu raide (pour de la course à pied sur route, à vélo ce n’est pas si dur) puis un faux plat montant jusqu’à la Porte de Charenton et le point de contrôle du 5ème kilomètre. Je passe en 23min18s soit 22s d’avance sur mon objectif. Parfait mais je ne m’enflamme pas car la route est encore longue.

    Les kilomètres suivant se trouvent sur une portion majoritairement en faux plat montant et contiennent le 1er ravitaillement que je décide d’éviter. J’ai des barres sur moi et je suis assez frais. Cependant, ces faux plats commencent à m’user donc je commence à manger une barre avant d’arriver sur le point culminant du parcours : l’hippodrome de Vincennes. A ce moment, je me sens un peu émoussé et mon rythme s’est légèrement ralenti mais rien d’alarmant. Je passe au point de contrôle du 10ème kilomètre en 47min6s soit 14s d’avance sur mon objectif de 1h40min. Cependant, ayant regardé la météo, je savais que le retour allait se faire contre le vent. Après le second ravitaillement aux abords du château de Vincennes, j’emprunte l’avenue Daumesnil et commence ma lutte contre le vent. Je maintiens tant bien que mal l’allure jusqu’au retour dans Paris. Je me fais aussi la remarque que depuis le château, il y a beaucoup plus de spectateurs qui encouragent tous les participants et ça aide énormément.

    Le point de contrôle du 15ème kilomètre se trouve en plein dans la montée vers la Place Félix Eboué qui est reconnue comme la plus dure du parcours de par sa pente mais surtout son placement dans la course. Je passe le 15ème kilomètre en 1h10min46s soit toujours 14s d’avance sur les 1h40min mais je commence à beaucoup piocher. La descente vers l’Accor Arena ne me permet pas de récupérer et j’entame une succession de courtes montées et descentes sur les bords de Seine qui sont interminables. Malgré le soutien des spectateurs, je baisse légèrement l’allure et, au kilomètre 18, je comprends que mon objectif devient de plus en plus compliqué à atteindre.

    Au moment de quitter les Quais de Seine, le passage au 20ème kilomètre confirme mon impression de perdre du temps avec un passage en 1h34min48s soit 8s de retard sur les 1h40min et seulement 1.097km avant l’arrivée. Cependant, le parcours emprunte la Rue de Rivoli avec le vent de dos et je tente le tout pour le tout jusqu’à l’arrivée en mettant ce qu’il me reste. La Place de la Bastille se rapproche avec une ambiance digne du Tour de France et de nombreux coureurs à mes côtés en train de tout donner, et je fais de même. Arrivé sur la Place de la Bastille, je fais le tour de la place avant de voir l’arche d’arrivée avec un chrono me laissant croire que l’objectif d’1h40 est raté mais ma montre n’a toujours pas atteint les 1h40min. Je termine fort et ma montre affiche 1h39min56s, cependant, je dois attendre de récupérer mon téléphone à la consigne pour m’assurer que le temps est bon. Le temps officiel est même meilleur avec 1h39min52s. Je profite vraiment de ce moment d’accomplissement.

    Je peux aussi pleinement profiter du ravitaillement de la ligne d’arrivée, composé de bouteilles d’eau, de bananes, barre de céréale, pâtes de fruits, boissons fraîches au café. Il y a aussi deux cadeaux pour les finishers avec la médaille et un sac.

    Compte rendus Mars 2024


    Je n’ai plus qu’à rentrer chez moi et récupérer de cette sortie très difficile. L’objectif est atteint et je peux me concentrer sur l’accumulation des kilomètres à vélo même si un objectif olympique sur 10km se rapproche à grand pas.

    En conclusion, à l’USSCT on sait courir et pourquoi pas le démontrer avec un projet d’envergure comme l’Ekiden de Grenoble ?

    Raphaël

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