• Samedi 25 mars (Laurent B.)

    BRM 200k de Gillonay

    Toute la semaine précédente, la météo était incertaine pour le samedi 25, jour du BRM 200 de Gillonnay. A chaque jour passant, les prévisions étaient de plus en plus optimistes. Confirmation le vendredi, la météo sera clémente avant le retour de la pluie le dimanche.

    Rendez-vous le samedi matin sur place pour un départ à 7 :30. Le réveil est matinal, le temps de prendre un petit déjeuner copieux, se préparer, charger les vélos et surtout faire la route jusque Gillonnay. En arrivant sur le parking à 7 :10, nous voyons Françoise, Bernard et Robert. La température est un peu fraiche avec 6°C. Pas de temps à perdre, nous déchargeons les vélos et direction les inscriptions où Marithé, Didier, père et fils Denise sont prêts.

    L’accueil est parfait avec de quoi se restaurer ; café, thé, brioches, gâteaux et chocolat. L’heure du départ est imminente, le temps de passer faire une pause technique, les 150 cyclos sont partis.

    Pas d’affolement, je pars en dernier, il en faut bien un. Au niveau de la côté Saint André, je rejoins Françoise, Bernard et Robert, je leur souhaite bonne route. Quelques kilomètres plus loin je vois Véronique dans un petit groupe. Je prends la tête du groupe et, après avoir tourné sur la gauche à Penol, nous apercevons le gros du peloton devant. Après quelques kilomètres supplémentaires nous rejoignons la queue du peloton. Nous remontons tranquillement et nous retrouvons Marithé et Didier. Véronique papote avec quelques personnes croisées sur différentes randos.

    Ça roule mais sans plus, direction l’Ardèche. Nous discutons tout en remontant vers la tête du groupe. Ça roule irrégulièrement. Quelques kilomètres après Beaurepaire, je décide de me mettre devant et de rouler régulièrement mais pas trop fort non plus. Route très agréable, pas de vent et très léger faux plat descendant jusqu’au Rhône. Après de nombreux kilomètres, deux cyclos viennent prendre quelques relais, le vent du sud commence à se lever. Nous arrivons à Andancette, , je vire à gauche comme mon GPS l’indique mais plusieurs derrières m’indiquent de poursuivre tout droit pour éviter une petite route dans le village. Le temps de faire demi-tour, le peloton d’une cinquantaine de cyclos poursuit et s’arrête pour passer le pont sur le Rhône. Nous arrivons en Ardèche, direction le sud avec vent de face. Ça ne roule plus, je repasse devant pour quelques kilomètres avant de prendre à droite à Fanière. Quelques cyclos, Véronique et moi s’arrêtons pour une pause technique, et enlever gants …. Didier et Marithé poursuivent et nous indiquent que nous reviendrons. Au compteur, je vois 31,5km/h ; un peu plus de 50km ; et surtout que 200m de dénivelé sur les 2000 annoncés. Le plus gros est à venir. Nous roulons sur une petite route très agréable en montée légère le long de la vallée de La Cance. Nous remontons quelques cyclos et petits groupes. A Annonay, nous prenons la direction de Saint Félicien, capitale des cyclos avec son célèbre départ de l’Ardéchoise. Nous revenons sur un petit groupe avec Marithé et un petit peu devant Didier. Nous nous regroupons et poursuivons notre progression.

    A la sortie de Satilieu nous sommes surpris de ne pas voir Marithé et Didier derrière nous. Nous nous arrêtons et nous mangeons un morceau tranquillement en les attendant. Ils nous rejoignent, ils s’étaient arrêtés prendre un café pensant qu’avec Véronique nous ne voulions pas trop d’arrêts. Nous reprenons la route avec plusieurs petites montées. Le temps se couvre et se rafraichit sur les hauteurs de l’Ardèche. A Saint Félicien nous cherchons une fontaine pour faire le plein des bidons, rien. Sur la place où se situe la caserne des pompiers, une idée jaillie et nous demandons aux pompiers. Si eux n’ont pas d’eau où allons-nous. Ils sont OK. Le temps de remplir nos bidons, nous repartons en direction du sud avec toujours un parcours vallonné. Avant Arlebosc nous prenons à gauche, une descente sinueuse jusque Boucieu puis en pente douce le long de la vallée de Le Doux avant une remontée pour rejoindre la route départementale D534 direction Tournon sur Rhône.

    Après Tournon, nous prenons la direction de Romans avec un vent de côté voire un peu de face. Véronique grogne un peu car je vais un peu trop vite devant, je lève le pied et nous poursuivons. Avant Romans, nous tournons sur une petite route à gauche direction Mours Saint Eubsèbe. Une petite sensation de faim, nous nous arrêtons manger à Les Balmes un bout pour reprendre quelques forces. Quelques kilomètres plus loin, à Mours Saint Eusèbe, nous nous arrêtons boire un coup à un bar, merci Marithé.

    Direction le village de Montagne, Didier montre des petits signes de fatigue, bravo à lui de faire le BRM avec 500km cette année. Je monte avec Marithé et Véronique reste avec Didier. Nous repartons en direction du col de la Madeleine puis la remontée jusqu’à l’étang de Donay et la descente sur Roybon. Il reste une montée répertoriée sur nos GPS, celle du col des Croisettes. J’accélère sur les dernières pentes, les jambes répondent toujours bien après 180 km. Nous nous regroupons puis descente sur Saint Siméon de Bressieux puis direction Gillonnay par une route secondaire. Gros dilemme, le parcours fait 198,5 km, en arrivant sur Gillonay, nous prenons sur la droite pour rallonger un peu le parcours et passer le seuil des 200, eh oui nous sommes venus faire un 200 !

    Une fois arrivée, nous sommes tous satisfaits et souriants ; oui tous souriants, pour preuve la photo ci-dessous

     

     


    Un petit repas nous attend avec les bénévoles du club bien sympathiques. Nous avons passé une super journée avec une bonne météo, un joli parcours (différent de l’année dernière) et un bon 26 km/h de moyenne.

    Laurent B.

     

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    Samedi 18 Mars. Bizonnes (Véro)

    Beaucoup de monde ce matin sur le lieu du rendez-vous, cela fait 3 ou 4 jours que le forum est animé par la discussion sur un retour à la maison pour le fameux match de rugby; France_ Pays de Galles.
    Plusieurs propositions sont au calendrier, il y en a pour tous les niveaux.

    En préparation du 200km samedi prochain, on avait décidé avec Bernard de partir de toute façon pour le grand parcours du club. On se retrouve 5 dans cette aventure avec Françoise, Robert, Bernard, Luc et moi.

    Aujourd'hui, il faudra un GPS car dur dur de se repérer, on ne vient pas souvent mettre nos roues sur ces routes. On avait testé ce parcours l'année dernière avec Françoise et Robert. Luc m'annonce qu'il connaît que jusqu'à Bizonne. Je lui réponds que la campagne est belle.
    Nous partons les derniers, le G1 à droite et nous à gauche (à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures).

    Et c'est parti pour 20km de piste jusqu'à Tullins, nous doublons le groupe de Vito and Co. Ils partent dans la même direction que nous jusqu'à une bifurcation qui les fera passer par Burcin puis retour par Oyeux, Charavines (petites bosses, casse pattes).

    On marque un arrêt au bout de la piste pour quitter les impers et on repart en direction de Tullins par les petites routes pour éviter le marché. La montée du col de Parménie est toujours un peu dure sur les 1er virages. Mais la route a un bon revêtement, il y a toujours les marques au sol du tour de France.
    On bascule assez rapidement en direction d’Izeaux. Un froid glacial dans la descente. On va en direction du Grand Lemps, pour une fois, nous n'avons pas le vent de face sur cette longue ligne droite. La traversée du village se passe pas trop mal.

    On marque un arrêt ravito un peu avant Bizonne, c'est un peu l'inconnu pour tout le monde St Dider de Bizonne, Flachère, Eclose- Baunières, Châteauvilain.
    Nous sommes battus par les vents, on a les odeurs de la campagne, hihihi. Les bosses s'enchaînent. La première partie est assez facile, pas de difficultés.

    A partir de Succieu, nous sommes à la moitié du parcours au niveau des km mais pas au niveau du dénivelé.
    Nous attaquons notre premier gros raidar de la journée (17%), nous passons la colline pour arriver sur Biol.
    Pose technique pour tout le monde, remplissage des gourdes, ravito et on redémarre en direction de Montrevel.
    On passe sur l'autoroute Grenoble- Lyon, virage à gauche, nous voici à Doissin 2eme et dernier gros raidar (16%) il est même signalé par un panneau.
    Au sommet de la bosse, nous sommes à La Queue du Chien petit village que nous traversons en 3 coups de pédales. Elle se mérite. Hihihi

    Maintenant, nous allons enchaîner les collines, descente sur Panissage, Val de Virieu, montée vers Valencogne. On emprunte la route de l’Étang et on descend sur Paladru. Grand vent de face. En file indienne derrière Luc jusqu'à Charavines, je ne bouge pas d'une oreille. Merci à lui.
    Arrêt à Charavines pour un dernier casse croûte, on a l'estomac dans les talons, on croise un groupe de Fontaine avec qui on discute un peu. Et maintenant descente par la même route que le groupe de René. Ravighnouse , St Cassien, Moirans. Retour par Centr’alp.
    Dernier arrêt à Noyarey pour Robert.
    Nous avons passé une superbe journée, Luc s'aperçoit que nous avons fait un 140km- 1600m. C'est sa première grande distance pour cette année. On discute encore du BRM 200km.

    Aller Luc, tu peux le faire avec le groupe de Bernard hihihi.

    Véro

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    Samedi 18 mars 2023

    Randonnée des Vignobles du Grésivaudan - (Loïc)


    Pour ma première sortie club de l'année, je me lance dans la rédaction d'un CR. Ma prose ne sera peut-être pas aussi agréable à lire que celle de Matthieu mais il faut bien essayer alors c’est parti !


    Comme souligné par René, nombres de sociétaires sont présents lors du rendez-vous à 9h. Parmi les différentes options possibles, je me greffe au groupe partant pour la randonnée des Vignobles du Grésivaudan organisée par le CTG, ne l’ayant jamais faite. Le groupe est composé de Matthieu, Pascal, Laurent, Thierry, Dominique, Santo, Louis-Éric et moi-même.


    Après la petite photo matinale, nous partons pour le départ situé à Montbonnot-Saint-Martin. La traversée de Grenoble se passe sans encombre. Le rythme est soutenu mais reste correct, l’enchaînement de pistes/bandes cyclables et feux rouges n’étant pas propice aux pointes de vitesse habituellement relatées par Matthieu.


    Après quelques kilomètres supplémentaires sur les pistes et routes bordant le campus et Meylan, nous arrivons finalement au parc de la Croix-Verte, lieu des inscriptions. Difficile de le rater: malgré l’heure (il est à peine 10h), le parc est pris d’assaut par des voitures avec porte-vélos et de nombreux cyclos ! Nous retrouvons d’ailleurs Raphaël et Pascal qui partent également sur le grand parcours mais à leur rythme ainsi que Francis, qui a pris une option plus raisonnable au vu de son état de forme.


    Le petit café avalé, nous démarrons donc le grand parcours de 85km. Celui-ci démarre par les pistes cyclables au bord de l’Isère, bien connues des habitués de parcours dans le Grésivaudan, en direction de Saint-Nazaire-les-Eymes. Là, on sent que la traversée de Grenoble a mis des fourmis dans certaines jambes: le rythme s’accélère et nous remontons rapidement la file de cyclos partis avant nous. N’étant pas un grand rouleur, je reste à l’abri à l’arrière mais je crois apercevoir Pascal, Laurent et Thierry qui mettent du charbon dans la locomotive à l’avant.


    Nous quittons la piste à Saint-Nazaire et la route commence doucement à s’élever. Nous continuons sur Bernin et nous nous retrouvons à méandrer dans de pittoresques petites routes urbaines. Bien qu’il y ait peu de trafic, l’étroitesse des routes et la présence de secteurs pavés (bon, ils faisaient à peine 10m de longueur) incitent à la prudence et le rythme ralentit.


    À Crolles, redescente sur le Marais du Monfort et changement d’ambiance: le tracé nous fait passer par des routes agricoles qui passent à travers les fameux vignobles du Grévisaudan. Le revêtement est assez inégal avec des trous de temps à autre mais ça n’empêche pas les locomotives à l’avant d’imprimer un rythme soutenu: ça roule vite, ça roule fort et ça secoue ! La vue est par contre sublime avec Belledonne enneigée à droite et Chartreuse avec cascades à gauche.


    La traversée des champs se poursuit jusqu’à Saint-Vincent-de-Mercuze où le premier ravito nous fait bon accueil: plateau garni de sucré et salé et banc à l’ombre gardé par Francis ! En ce qui concerne le temps, le soleil brille et les températures continuent à monter. Sachant qu’une montée nous attend, je fais tomber la veste et suis un peu perplexe en voyant les cyclistes longs de Matthieu et Dominique !


    Nous nous lançons donc sur la montée de la Flachère pour atteindre le point culminant du parcours. Les hauts pourcentages (~10%) font exploser le groupe ! Mais la montée est plutôt courte et nous nous regroupons en haut pour une petite photo. Puis c’est la descente et nous traversons l’Isère pour passer du côté Belledonne. Encore une fois, le tracé nous fait passer par des petits chemins de traverse très appréciables. En revanche, ceux-ci comprennent un bon nombre de courts raidards qu’il faut passer en appuyant sur les pédales ! D’ailleurs, au-dessus de Goncelin, Matthieu et moi attaquons en bas pensant avoir affaire à une énième courte montée et nous retrouvons tout penauds lorsque la pente ne faiblit pas ! En haut de cette bosse un peu plus longue donc, le groupe se reforme et nous descendons dans la vallée, reprennant la départementale à Tencin. Léger flottement lorsque nous nous rendons compte que Matthieu et Thierry ne sont plus avec nous ! Thierry a crevé mais la réparation est vite effectuée et le groupe au complet remonte la vallée jusqu’à La Pierre où nous attend le second ravito. Après avoir repris des forces, nous nous attaquons encore à une petite bosse avec des pourcentages pas piqués des vers avant de redescendre sur Froges.


    À Brignoud, nous retraversons l’Isère pour les derniers méandres dans Saint-Nazaire et Saint-Ismier: ça tourne à gauche, ça tourne à droite, ça monte, ça descend... Heureusement, le fléchage est top et la trace GPS aide bien ! On finit par rejoindre le parc où nous prenons une petite collation de bon aloi après tous ces efforts.


    Bon, c’est pas tout ça mais la France joue cet aprem ! On reprend donc les vélos et hop, c’est reparti pour la traversée de Grenoble dans l’autre sens. Là, Laurent nous fait part de son souhait de passer par le col de Vence car (je cite) “C’est plus simple que de remonter directement à Quaix” ! Nous lui laissons le soin de vérifier lui-même cette hypothèse (il ira même jusqu’à Palaquit!) et le laissons partir seul à la Tronche. Une fois sur la piste de la Presqu’île, Thierry et Matthieu nous tapent un petit sprint (peur d’arriver en retard pour le match?). J’essaie de suivre mais en chasse-patates avec le vent de face, impossible de les rattraper !


    On se sépare finalement sur le pont de Sassenage entre 15h et 15h30 (pile à temps!) avec la satisfaction d’avoir fait une belle balade, bien accompagné et sous un temps clément. Pas de grosse montée mais le compteur affiche quand même 1300m de D+ pour 120kms. Personnellement, j’ai apprécié le tracé qui évite les grands axes routiers: certes atypique mais soutenu par un fléchage impeccable ! À refaire !


    Loïc

     

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    Samedi 18 mars 2023(Raphaël)

    Randonnée des vignobles du Grésivaudan

    Après un long trajet en train, covoit, marche et voiture la veille, il est temps de sortir de vélo pour redécouvrir la randonnée des vignobles du Grésivaudan. Je retrouve Pascal B et nous partons à vélo en direction de Montbonnot par Eybens et le campus. 17km de mise en jambes où nous roulons tranquillement pour ne pas nous cramer car en plus des 84km et 1200m de dénivelé de la rando nous ajoutons un aller-retour de 2 fois 17km.

    Une fois au départ, nous croisons d’abord Francis, venu en voiture et Claude qui roule avec le club d’Eybens. Nous voyons ensuite le groupe 1 débarquer. A ce moment, avec Francis et Pascal, nous décidons de prendre 5-10 minutes d’avance pour rouler à notre main sur le début du parcours. Le départ est sympathique sur les bords de l’Isère puis sur les hauteurs de Bernin. Nous prenons ensuite la Via63 qui sur ce tronçon n’est pas toujours bien entretenu. Nous avons un bon rythme et ne voyons pas les fusées revenir sur nous. Nous attaquons ensuite la montée vers Saint Vincent de Mercuze où se trouve le premier ravitaillement. En haut de la bosse, je m’arrête pour prendre des photos mais Francis passe presque dans ma roue donc je le loupe. J’attends Pascal mais je tombe sur le groupe 1 qui nous rattrape à ce moment. L’ensemble des Sassenageois se retrouvent au premier ravito servi dans des plateaux repas avec divers produits.

    Francis ayant choisi le parcours intermédiaire de 74km, il se sépare du groupe et avec Pascal, nous partons 2 minutes avant les costauds car nous avons entendu parler d’une montée très difficile après le ravitaillement. Et ça n’a pas louper ! 1.5km régulier avec des pentes à plus de 10% allant même jusqu’à 14%. Les plus rapides du groupe 1 m’ont rattrapé mais je réussi à m’accrocher à Dominique sur la toute fin de la montée. Pascal ne se sentant pas en mesure de les suivre en montée, nous roulons tantôt devant eux tantôt derrière eux tantôt avec eux en fonction du profil du parcours. Nous passons plusieurs bosses avec de bons pourcentages dont une au-dessus du Cheylas et une autre au-dessus de Goncelin. De retour à Goncelin, nous empruntons une route parallèle au train mais Thierry crève à l’entrée de cette route. Matthieu, Pascal et moi nous arrêtons mais Matthieu nous dit de continuer. Nous savons que le second ravito n’est pas loin. Quelques kilomètres plus loin, nous retrouvons le reste du groupe qui attend les deux retardataires juste avant le second ravito. Nous y allons directement.

    A la sortie du second ravitaillement, je me souviens d’une montée en escalier avec des marches un peu raides. Cela n’a pas louper avec des pourcentages à 15% par endroits. Comme au premier ravito, nous prenons quelques minutes d’avance avec Pascal mais cette fois, nous ne reverrons pas le groupe 1 jusqu’à l’arrivée. Nous filons sur les derniers kilomètres avec un fléchage par moment un peu délicat en zone urbaine. Nous finissons la rando tout juste avant les costauds. Nous allons prendre l’assiette garnie à l’arrivée où nous retrouvons Francis. Cependant, il nous faut repartir pour 17km avec un vent annoncé de face mais qui n’aura pas été un véritable problème. Au final, 118km pour 1200m de dénivelé et une moyenne honorable de 23.5km/h. Ce fut une bonne sortie !

    Le CTG continue de proposer une organisation de qualité avant d’aller sur leur produit plus montagneux du mois de juillet : le BRA.

    Raphaël

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    Sortie club du 18 mars 2023 Groupe 2(René)


    Ce samedi beaucoup de monde à répondu présent pour faire un tour de roue. Un rapide comptage des présents avec probablement une petite erreur pour arrondir au chiffre 28.

    Pas disciplinés ces cyclos qui déambules de tous les cotés quand on compte le nombre de participants. Une grande partie du groupe 1 appelé les fusées dont le leadership est Mathieu ont décidé de faire la randonnée du CTG dont le départ est situé à Montbonnot Saint Martin prévu à 10h00 dont pratiquement personne du club de Sassenage a participé dans le passé à cette randonnée.

    Les consignes étaient déjà énoncées par Mathieu quelques jours avant sur le blog, il allait envoyer du lourd pour être de retour pour le match du XV de France contre le Pays de Galles diffusé sur France 2 télévision, dont le coq Français à gagné 20 à 7.
    Le groupe 1 s’est donc divisé avec un sous groupe 1 bis menée par Véronique comme capitaine de route qui a décidé de faire le grand parcours club de 139 kms avec 1300 m de dénivelé.
    Le groupe 2 toujours les mêmes avec quelques nouveaux entrés récemment au club. Nous étions quand même 15 participants dans ce groupe avec les Laurent 1 et Laurent 2, les Bernard 1 et Bernard 2, les Luc 1 et Luc 2, André, Jean-Luc, Jean-Paul, René, Vito, Eric, Patricia, Aldo, Sandrine. Bienvenu au petit dernier prénommé Laurent.
    Émilie avec son nouveau vélo à toujours quelques soucis, la dernière fois son pneu arrière et cette fois-ci il semblerait une selle mal réglée, quelques bricolages rapides pour ajuster l’assise.
    9h00 tous le monde s’élance pour rejoindre la digue pour se séparer coté Nord et coté Sud. Le groupe 2 a décidé de faire le parcours intermédiaire de 90 kilomètres avec 650 m de dénivelé, mené par Luc et Patricia qui mettent un tempo relax, pour que tout le monde puisse s’échauffer jusqu’au pont de Tullins ou l’allure est régulière pendant 45 mn. A Tullins avant de s’engager sur la nationale un petit arrêt ravitaillement, regroupement, pause technique.
    En file indienne on s’élance sur la voie réservée aux cyclistes, la circulation est toujours importante sur cette nationale, elle dessert une entrée d’autoroute. Dans Tullins une partie du groupe se sépare pour contourner la voie principale qui est neutralisée en raison du marché hebdomadaire. Au final tous le monde se regroupe en haut de la place du marché pour se diriger sur la montée du col de Parmenie.
    La montée du col est classé en 2 eme catégorie, elle a été empruntée l’an dernier lors d’une étape du Tour de France. Certes chacun est monté à son rythme et loin des coureurs professionnels dont la pente fait 6,4 % sur 4 kilomètres 400. Regroupement au col pour reprendre des forces où nous retrouvons Émilie qui a roulé en solo et en force.
    Une petite photo du groupe au col de Parménie.

     

    Un peu de repos, une longue descente en direction d’ Izeau et du plat pour se diriger vers le Grand Lemps. Je n’aime pas cette nationale en direction du Grand Lemps il y a toujours du vent de face et absolument rien sur les cotés pour être protégé. Du repos pas sûr le vent est défavorable il est de face et je ne me suis pas trompé. Beaucoup d’énergie sont puisé dans l’organisme pour se battre contre le vent et l’allure donné au groupe. Que se passe t-il  sont-ils pressés de rentrer à la maison nous ne sommes qu’à la moitié du parcours?.
    Au Grand Lemps nous prenons la direction de Burcin pour rejoindre Oyeux où il faudra encore gérer et appuyer fermement sur les pédales car le relief pour rejoindre Charavines n’est qu’une succession de bosses pas difficiles mais les unes derrière les autres ça commence à faire mal.
    Certains d’entre nous ont décidé d’envoyer du lourd contre le vent et faire la différence, le groupe joue à l’élastique. Notre Patou commence à faire la grimace < ceux qui sont devant n’ont qu’à rouler avec le groupe 1. Ici c’est le groupe 2 mais non Patou ils vont lever le pieds> , Sandrine demande un arrêt pour ravitaillement se sera Charavines.
    Émilie n’est plus avec nous depuis bien longtemps peut-être une envie de rouler en solo, on reçoit son appel et nous prévient qu’elle se trouve à Bizonnes et nous demande sa route.
    Ben va falloir continuer car on es pas encore rentré. Nous voilà repartis sur un faux plat descendant vers la Ravignouse, on se laisse aspirer les uns derrière les autres puis nous tournons à gauche sur la D520 pour la montée vers la Murette. Laurent tout content annonce qu’il vient de changer son vélo musculaire pour un vélo avec assistance électrique, il est tracté par Jean-Paul. En haut de la côte nous prenons à droite vers Moirans cette route est sans difficulté elle est toute en descente jusqu’à Moirans.

    A un moment on se rend compte que l’on a perdu un des nôtres, un Laurent. Nous stoppons la progression pour l’attendre, on en profite pour arroser les pissenlits. Ne le voyant pas venir Jean-Paul décide de faire demi-tour pour aller à sa rencontre puis revient sans lui.
    Nous ne sommes pas très loin du retour, tant pis il rentrera tout seul nous n’avons pas son numéro de téléphone. Nous reprenons la route pour rejoindre Centr’Alp puis la digue pour finir sur une petite variante la bosse de l’Abée Cuchet.
    René

     

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    Sortie du 04/03/23 – Groupe 1

     


    Jusqu’au vingt mars, c’est officiellement l’hiver. Si certains s’étaient fiés aux jours qui rallongent, aux primevères qui commencent à fleurir, et à la douceur de quelques après-midis ensoleillés, ils auront été rapidement ramenés à la raison par la météo de ce samedi 4 mars : un ciel bardé d’un voile grisâtre pas enclin à se lever, un fond d’air frais agrémenté d’une petite bise du nord bien sournoise. Pas de quoi remettre en question l’affluence de bon niveau constatée depuis la reprise, puisqu’une vingtaine de cyclistes bien emmitouflés a répondu présent.

    Les parcours nous envoient vers les Chambarans. Classique à cette période, me direz-vous. Oui mais le diable se cache dans les détails, comme nous le voyons désormais à chaque sortie.

    Pour les retardataires qui voulaient rouler devant avec le groupe 1, rendez-vous la semaine prochaine. A peine sur la piste, nous nous mettons en tête avec Véro et commençons à bavarder. Thierry, qui se trouve juste derrière, se voit gentiment – mais quand même fermement, c’est ça le leadership ! – demander par Véro de se mettre devant. Ce dernier s’exécute sans broncher, et vous commencez à me voir arriver. Pas d’espiègleries de Louis-Eric cette semaine, celui-ci est bien planqué derrière, ce qui ne l’empêche pas de commenter tout ce qui se passe. Et soudain nous voyons débouler sur la gauche Bruno, qui vient se caler à côté de Thierry pour prendre le vent et mener le groupe.

    Pour vous situer dans l’espace-temps, à ce moment précis nous sommes à peu près à la hauteur de la dernière sortie de Sassenage, là où se jette le Furon dans le petit canal qui longe la digue. Vous y êtes ?

    Bref, l’échauffement est réduit à la portion congrue, et en avant toute : 34, 35, 36, 37 km/h…

    La sélection est donc faite à la pédale, en quelques hectomètres, le groupe est composé de Thierry, Bruno, Véro, Laurent B, Pascal M, Santo, Louis-Eric et moi.

    Le pont de Voreppe, St Quentin sur Isère, ça ne faiblit pas. Les deux dragsters de devant ne s’écartent pas et envoient les watts sans s’économiser. Impressionnants.

    Après le pont de St Quentin, je profite d’un petit flottement pour me mettre en tête et prendre un peu ma part. Par contre, hors de question de poursuivre à cette allure insensée ! Me voilà parti à un train beaucoup plus raisonnable. Nous dépassons René qui s’est également lancé sur le grand parcours, et qui avait pris un peu d’avance.

    Après quelques kilomètres, je vois un truc orange qui remonte à ma hauteur sur la droite. Je n’ai pas demandé de relais mais j’ai compris : ça ne va pas assez vite au goût de Thierry. Je me résous à glisser en queue de groupe, histoire de papoter un peu avec Santo. Nous roulons de front mais le coup d’accélérateur des furieux de l’avant m’obligent à me recaler dans la file…on baisse les oreilles et on garde la roue de devant sans broncher.

    Sassenage – St Gervais en 50 minutes, ça vous parle ?

    S’en suit une longue pause (ça servait bien à quelque chose de rouler aussi vite !). René nous rejoint, on discute parcours. Il n’a pas de fonction GPS sur son compteur, et après avoir étudié en détail le circuit, il craint de perdre le fil en cours de route. Il compte sur les méthodes à l’ancienne, la carte routière ! Au regard des chemins de traverse que l’on doit prendre, ce n’est pas gagné…

    Robert et Françoise arrivent ensuite. Ils vont faire la suite du grand parcours avec Véro et Louis-Eric, qui les attendaient dans cette perspective.

    Quant à Bruno, il fera un bout de route supplémentaire avec nous avant de rentrer au bercail.

    Nous reprenons le périple par les routes habituelles jusqu’à Vinay. A la sortie de la capitale de la Noix, Laurent nous fait prendre quelques chemins de traverse jusqu’au retour sur le parcours officiel à hauteur de Beaulieu, au pied de la petite bosse de Têche qui marque le véritable début des hostilités. En effet, après quelques zigzags dans des chemins de traverse qui devraient déjà avoir raison de René et de sa carte Michelin, devant nous s’annonce une longue montée de 11km et 400m de D+ qui doit nous conduire sur le plateau de Roybon, au-dessus de Murinais. Elle s’échelonne en deux temps avec un replat intermédiaire offert par une petite portion de la route principale. La première section n’est pas très pentue, mais Laurent et Thierry la montent à un train soutenu qui me contraint à subir les évènements et accrocher les roues comme je peux. La deuxième partie emprunte la crête en surplomb de la route principale, et donne une belle vue sur les vallons environnants, qui revêtent un caractère plutôt sévère en cette saison. Le duo infernal repart de plus belle, et cette fois je décide de me caler à mon rythme et de monter au train, façon col de haute montagne. Un peu plus loin derrière moi, Pascal et Santo en font de même. Les deux furieux prennent rapidement leurs distances, même si je les garde en point de mire. A l’approche de Murinais, la pente se braque plus nettement, pour finir au-delà de 10% dans le village. Ces gros pourcentages me permettent de recoller à mes camarades, et nous finissons ensemble les derniers kilomètres qui nous séparent du bord du plateau de Chambaran, à quasiment 700m d’altitude. Nous y attendons très peu de temps Santo et Pascal qui ont fait une belle montée. Dans le pré en contrebas, les paysans font un joli feu que j’apprécierai d’approcher. Faute de chaleur, c’est une bise bien mordante qui nous accompagne dans la descente exposée vers Varacieux. Guidés par les GPS, nous la quittons avec surprise dans un virage pour emprunter un bout de bitume qui serpente dans le sous-bois. Là encore, aucune chance que René tourne par-là !

    Arrivés à Varacieux, nous profitons un court instant d’une pause déjà bien méritée. Surtout, nous commençons à évoquer la « chose » qui fait peur et qui nous attend dans quelques kilomètres…

    Nous voilà repartis dans le toboggan de la route de Vinay, on roule un peu « en dedans » pour s’économiser. Et puis nous y sommes : à gauche, le petit de chemin de Chaumont. Le mur terrible que Véro nous avait fait découvrir lors de la sortie des Féminines en octobre dernier. On se souhaite bonne chance au pied, et c’est parti. Thierry met la poignée en coin et s’engage « full gas » dans la première partie, qui dépasse déjà allègrement les 10% : c’est du suicide ! Je rentre sur lui sur la petite portion à la pente raisonnable, à l’orée du bois terrifiant. Après la courbe à droite, nous y voilà. Mentalement, c’est bien plus dur que la première fois car on sait à quoi s’attendre. J’essaie de lisser au mieux mon effort, en gardant une bonne fréquence de pédalage malgré la route qui se dresse, se dresse, se dresse…alors que la sortie du bois se présente, la pente est à son paroxysme, bien au-delà des 20%. Souffrance terrible, le haut de la bosse s’adoucit doucement et il faut maintenir son effort encore un peu avant de pouvoir souffler. Je finis mieux qu’en octobre, nous verrons bien les données a posteriori sur Strava. Il n’empêche qu’il me faut de longues minutes couché sur mon cintre pour récupérer. Les copains arrivent au compte-gouttes, éparpillés et marqués par la violence de l’effort. Thierry, qui a joué au kamikaze en se cramant d’entrée, a calé dans la pente avec son 39 dents et a fini à pied. Santo en a fait de même.

    Le plus dur est passé, même si nous en sommes à peine à la moitié de la sortie. La descente par le versant Est a un profil beaucoup plus amical, nous déambulons ensuite sur de toutes petites routes à mi-pente, avant de prendre quelques kilomètres plus le chemin du Brossi sur la gauche pour remonter sur la crête à la vue panoramique qui sépare les vallons de Chasselay et de Serre-Nerpol. Bien que sans commune mesure avec ce que nous venons de franchir, cette bosse est exigeante et nous disperse à nouveau, chacun montant comme il le peut.

    La descente piégeuse vers Serre-Nerpol étant franchie, il est temps de retrouver un itinéraire plus habituel : montée par la Brunerie, descente pour récupérer la route de Lachard avant Quincieu, et montée vers le Col. L’ombre de Dominique plane toujours dans ce secteur !

    Nous escaladons tout cela à bon rythme avec Laurent, qui se rapproche un peu plus de son niveau à chaque sortie et sera probablement tout devant dans les cols avec les grimpeurs les plus affutés du club (Seb, Loïc), d’ici quelques semaines. Pour Thierry ça se complique un peu, il faut dire que comme toujours, il n’a pas géré ses efforts et recherche probablement son second souffle. Une fois regroupés, la classique La Forteresse – Col de Chatain, on reprend les mêmes et on recommence. Une bonne montée, pas à bloc, je n’ai plus le jus pour la faire grand plateau mais ça ira bien comme cela. Il n’y a plus qu’à dévaler la descente jusque Morette, traverser Tullins et filer reprendre la digue au pont de St Quentin. Nous voilà de retour sur la piste, et quel va être le scénario ? L’option du retour en mode pépère en tournant les jambes sur un petit braquet bien souple étant rapidement enterrée, on part sur le schéma standard, en mode file et relais. A ce jeu-là, comme par hasard, Thierry retrouve des couleurs et des forces. Je suis derrière lui dans la file, et à chaque fois qu’il prend son relais je suis contraint de me mettre à bloc, malgré l’abri qu’il offre. A tel point que je n’attends qu’une chose, c’est qu’il me cède la place pour que je puisse récupérer, même en prenant le vent ! Cela a le mérite d’éviter un retour long et monotone sur une piste que l’on connaît par cœur.

    Nous laissons Laurent à St Egrève, en lui souhaitant bon courage car il doit encore grimper pour rentrer au bercail), et terminons -pas tout à fait tranquillement- jusqu’à Sassenage. Les semaines se suivent et se ressemblent, sauf que cette fois-ci nous avons eu affaire à un parcours très exigeant, une bonne transition vers la montée en régime du printemps et l’appel de la montagne.

    Les chiffres : 128km, 1586m D+, et une moyenne tout à fait honorable de 26,8km/h.

    Matthieu

     

     

     


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